« DIEU », « BIG BANG »,

ou CREATION PERPETUELLE ?


Les nouvelles réponses


"Rien n'est plus fécond pour l'homme qu'une vision juste de l'univers" (Irvin Laszlo).

 

Ce qu'on appelle l'univers est un ensemble de sensations dans l'instant présent, qui changent tout le temps. Et une sensation , c'est de l'esprit par définition. Il est anti-scientifique d'interpréter ces sensations avec des hypothèses du genre : si je perçois une chose, c'est qu'elle existe. Non, ce qui est scientifique c'est de dire « je perçois une chose, donc ce que je dois faire c'est expliquer non pas un hypothétique univers, MAIS LE FAIT DE PERCEVOIR UNE CHOSE.

 

C'est ce que nous allons faire : comprendre l'origine de la conscience, A PARTIR DU NÉANT A CHAQUE INSTANT, et seulement à partir de là, comprendre pourquoi cette conscience prend forme atomique et cosmique, évolutive, vivante. C'est le seul moyen d'aboutir, mais évidemment on ne pourra pas tout dire sur ce site. Si vous voulez les détails, allez voir le livre « Et l'Univers Fut ».

 

Les physiciens quantiques font à peu près le même constat : sans acte d'observation, c'est-à-dire en fait sans CONSCIENCE, pas de réduction des probabilités pour donner leur réalité aux particules atomiques.

 

Comprendre que TOUT DÉPEND DE L'ESPRIT c'est comprendre pourquoi la Science tourne autour du pot depuis si longtemps et s'accroche à des modèles absurdes comme la théorie du « Big Bang » ou des « Cordes ». Le mental déteste le néant, c'est son rôle, et le mental a besoin de croire qu'il n'est pas seul, qu'il y a un univers matériel sur lequel il s'appuie et qui le justifie. Mais ce n'est pas vrai. Il n'y a pas d'univers, il n'y a qu'un processus de conscience éternellement renouvelé qui ne peut faire autrement que d'avoir la forme d'un univers. On explique pourquoi. L'univers est la forme de notre conscience à un moment donné. Légèrement différent pour chacun. Mais, dans l'ensemble, identique, car en fait il n'y a qu'une seule conscience, et nous sommes tous la même conscience à une étape différente de son processus, et parce que nous sommes une seule conscience et qu'il n'y a qu'une seule cause à la conscience, et une seule façon de se maintenir sous forme universelle, nous croyons qu'il y a un univers unique commun à tous, et que nous sommes plusieurs esprits le percevant.

 

C'est exactement l'inverse : nous sommes UN SEUL ESPRIT ayant conscience d'une multitude d'univers individuels. Tant qu'on ne s'en aperçoit pas, on ne peut comprendre l'origine.

 

Cette démarche ne fait que rendre service à la « Physique quantique », qui s'est aperçue depuis longtemps que c'est L'ACTE D'OBSERVATION (donc la conscience) qui donne sa réalité à la particule et donc à l'univers. Mais elle ne va pas assez loin et est incapable d'expliquer le pourquoi de cet acte d'observation : D’OÙ VIENT LA CONSCIENCE, D’OÙ VIENT L'ETRE, puisqu'il est « antérieur » à la « matière » et à « l'univers ».

 

Voilà la bonne démarche, et à présent nous allons pouvoir avancer. Cela va vous demander un peu de travail, pas mal de lecture, pas mal de méditation et de réflexion, cela va malmener un peu vos habitudes mentales, mais c'est vous qui l'avez cherché. Personne ne vous oblige à vouloir comprendre l'univers. Il y a des gens qui l'ont fait, des milliers de gens qui en profitent dans leur vie quotidienne, mais pour le moment il est impossible que la « Science » officielle la reconnaisse et en tire toutes les conséquences. Il y a trop d'intérêts en jeu, trop de susceptibilités, trop de peurs. A vous de savoir si vous préférez suivre l'autoroute universitaire qui n'en finit pas de poser de nouvelles questions, ou si pour une fois vous voulez bien faire un tour sur les chemins moins bien goudronnés, mais tellement plus féconds et vivants.

 

On est tous là pour s'entraider. Ce texte est issu des travaux de Léon Raoul HATEM, qui a découvert la « Dégravitation » en 1955 et qui a déposé sa théorie de l'atome magnétique à l'Académie des Sciences de Paris la même année, et de Frank HATEM, son fils, qui a découvert en 1985 l'origine de cette énergie magnétique unique (celle qui permet d'expliquer toutes les autres forces de l'univers et donc de partir d'une théorie unitaire) à partir du néant, s'apercevant que cette énergie première, en fait, est purement métaphysique et non physique.

 

Il est inutile de chercher à comprendre l'origine de l'univers tant qu'on ne dispose pas d'une énergie unique pour expliquer tous les phénomènes. Sinon par laquelle commencer ?

 

Certains commencent à s'en apercevoir : IL N'Y A PLUS DE MYSTÈRE DE L'UNIVERS. Mais les milieux autorisés qui ont le monopole de l'enseignement et tous les sites « sérieux » qui leur font écho seront les derniers à l'admettre. L'humanité est faite pour évoluer.

 

I - Pourquoi il est nécessaire d'apporter quelque chose de nouveau dans la connaissance fondamentale

 

a un

 

II - FAUT-IL CROIRE AU BIG BANG ?

 

III - Les Certitudes Fondamentales qui fondent l'HYPERSCIENCE, permettant de comprendre à la fois

l'origine de la Logique et de l'Univers

 

IV - LE HASARD EXISTE-T-IL ?

 

V - une Interview de Frank HATEM pour faire le lien

entre Logique et origine de l'Univers :

"Pas d'explosion de matière dans le passé,

mais une implosion d'esprit à chaque instant".

 

VI - LA CAUSE PREMIÈRE ÉTERNELLE DE L'ETRE

 

L'HYPERSCIENCE face à l'éventuelle expansion de l'Univers

Les Livres consacrés à l'HYPERSCIENCE sont disponibles à la Librairie 

 

 

N.B. Régulièrement, on fait des observations sur le « rayonnement fossile de l'univers », ou croit remonter à un passé encore plus lointain. Mais il faut se garder d'interpréter ces « observations » en utilisant des théories dont on sait qu'elles sont incomplètes et erronées, et conduisent donc à de fausses interprétations. Il est normal qu'elles se confirment elles-mêmes, les expériences étant conçues pour cela. Mais une fois pour toutes, quels que soient les efforts pour observer physiquement l'origine, on se leurre car ce n'est pas du domaine de l'observation. L'observation c'est déjà trop tard. Ce qu'il faut, c'est comprendre LA CAUSE DE L'ACTE D'OBSERVATION, sinon on continue de subir la contradiction entre l'Astrophysique qui s'occupe du « Big Bang », donc d'un prétendu passé, et la Mécanique quantique qui n'observe que dans le présent, là où tout se décide.

 

Ce site « hyperviolent », tout au moins vis-à-vis d'une certaine façon de faire de la "Science", peut choquer certaines âmes sensibles. Qu'on n'y prenne pas ombrage, ce n'est pas la guerre, ce ne sont que des opinions. Nous ne demandons pas mieux que de répondre aux arguments contraires, c'est ce débat qui est passionnant. Jusqu'à présent, et depuis 1955, nous n'avons eu que des confirmations.  Bisous à tous les blessés.

 

I - Pourquoi il est nécessaire d'apporter quelque chose de nouveau dans la connaissance fondamentale

 

L'UNIVERS N'EST PAS UN PROBLEME DE PHYSICIEN

 

L'origine de l'univers est un sujet délicat et qui déchaîne souvent les passions. Longtemps on a opposé les approches scientifiques et "Dieu". Ce n'est plus tout à fait le cas, mais hélas pour des raisons souvent fallacieuses, alors que l'Hyperscience réunit vraiment rationalité et spiritualité en montrant que ce qu'on appelle "Dieu", cause de l'univers, est en fait un BUT à réaliser, et certainement pas une origine. C'est le fait qu'il existe une nécessité absolue (le But aujourd'hui clairement défini) dont l'univers est le seul "moyen", qui permet d'expliquer l'existence.

 

On verra cela un peu plus loin.

 

De son côté, la théorie du "Big Bang" dont le flash de lumière satisfait beaucoup de déistes, est appelée à disparaître corps et bien au cimetière des erreurs du passé. Pratiquement aucun scientifique n'y croit plus, même ceux qui l'enseignent encore.

 

L'"HYPERSCIENCE" aujourd'hui va plus loin, avec une rationalité inégalée, et satisfait pourtant totalement le désir intuitif profond de spiritualité face à l'univers. Jamais on a mieux compris, en quelque sorte, ce que c'est que "Dieu", au point qu'il n'y a plus lieu de l'appeler ainsi. Il ne faut pas s'étonner qu'une "science" qui nie le spirituel, cette dimension essentielle de l'existence, ne peut être qu'une fausse science, et qu'aller plus loin dans la science permet de l'inclure au lieu de la rejeter.

 

On sait aujourd'hui quel est ce Principe Créateur éternel qui, à chaque instant, nous donne vie. Les passions dogmatiques n'ont donc plus lieu d'être. La seule "passion" qui restera est celle de la profonde compréhension de soi, de l'esprit et de la matière, et la certitude remplacera la croyance.

 

Ainsi, la découverte de la cause ultime de l'Etre par l'ontologue Frank HATEM en 1985 permet aujourd'hui de réunifier l'homme : de réunifier LES hommes, mais aussi de réunifier chacun, entre son intuition et sa raison, entre son "cerveau droit" et son "cerveau gauche". La Grande Réunification que cherchaient les physiciens, entre les différents "champs" de la Physique, s'avère en fait être celle de la Science et de la Spiritualité, une fois résolus les problèmes théoriques de l'atome. Quelques sites en Français et autant en Anglais vous décrivent ces différentes étapes de la nouvelle connaissance scientifique qui bouleverse autant la Cosmologie moderne, la Mécanique quantique que certains croyaient définitive, et aussi, il faut bien le dire, la Psychologie. On verra tout cela dans nos livres.

 

Ce n'est pas pour autant dans les quinze jours qu'on enseignera officiellement l'Hyperscience à l'Université. Les sciences parcellaires ont encore de beaux jours devant elles. Comme dit un adage arabe : "celui à qui l'on démontre qu'il se trompe a à peu près autant de considération pour son détracteur que le renard pour le piège qui l'a pris".

 

L'HYPERSCIENCE n'est donc pas de la Physique. Elle ne peut pas l'Etre, la Physique étant une science partielle, n'étudiant que les effets et non les causes, la matière observée et non l'observation elle-même.

Certains "physiciens", pour se débarrasser de la question des causes, prétendent qu'ils s'en tiennent à ce qui est certain et vérifiable : les effets. Ils se trompent. Ce qui est certain n'est pas ce qu'on observe, c'est le fait d'observer. Et cela n'est pas du ressort de la Physique.

 

Il est par suite surprenant que les physiciens se soient approprié le sujet de l'origine de l'Univers. L'ontologue Frank HATEM démontre en effet que l'univers, pas plus d'ailleurs que la matière ou l'énergie, n'est un sujet de Physique parce que ce ne sont pas des "objets" d'expérience : l'épistémologie qui a cours en Physique, celle de Karl Popper en particulier, affirme qu'est du domaine scientifique une proposition dont on peut envisager de prouver le contraire par quelque expérience.

 

Il est clair que toute expérience, quelle qu'elle soit, est incluse dans l'univers, dans un contexte de "matière", "d'énergie", d'"espace-temps" et d'esprit. Cela rend impossible toute expérimentation fondamentale sur la nature de l'énergie, de la matière, de l'espace-temps ou de l'esprit, sur leur existence ou sur leur origine. Ce ne sont pas des objets d'expériences mais des contextes conditionnant toutes les expériences. Il faut évidemment sortir de ce contexte universel pour pouvoir commencer à en parler scientifiquement. Sinon on ne peut que chercher à prouver ce qui est prouvé d'avance, et c'est d'ailleurs bien ce qui se produit : on continue de croire à la réalité de la matière, de l'énergie, de l'espace-temps et de l'univers comme des données objectives. Et ce malgré les intuitions profondes des Pères de la Physique quantique notamment (mais aussi bien avant eux, de maint philosophe depuis l'antiquité), que TOUT EST MENTAL.

 

"La pratique d'expérimentations dans un cadre contextuel particulier ne peut que confirmer ce contexte, et ni le remettre en cause ni l'expliquer. Or c'est précisément ce dont on a besoin : comprendre l'univers dans son ensemble, l'esprit, la matière, l'espace-temps où se situe le chercheur. Là est la clef du problème, et là la cause de l'impuissance actuelle des sciences universitaires sur le plan explicatif" dit Frank HATEM.

 

Pourtant il est un moyen de sortir de ce contexte universel. Tout ce qui concerne l'univers est concerné par le temps et l'espace. Pour sortir de l'univers, il faut sortir du temps et de l'espace, donc sortir de la condition humaine et égotique du chercheur, et pour cela, des techniques existent.

 

Ces techniques s'appliquent à l'esprit, c'est-à-dire au processus d'observation lui-même, et permettent de sortir de la dualité "sujet observateur/objet observé", qui est le propre de l'espace-temps.

 

L'INSTANT PRESENT, PORTE ETROITE VERS

LA REALITE ULTIME HORS DU TEMPS

 

Le "Consensus ontologique" qui est appelé à remplacer l'épistémologie et est à l'origine de l'Hyperscience, est fondée sur ce principe : une fois établi et démontré que la totalité de l'espace-temps est contenue dans une réalité qui le dépasse et qui est l'instant présent (voir à ce sujet le développement sur les sept certitudes hyperscientifiques), il convient de remplacer l'Etre temporel par l'Etre intemporel et voir ce qui se passe (ce qui n'est évidemment pas du domaine de l'activité habituelle de l'individu, mais qui n'en est pas moins réalisé de temps en temps par les grands yogis ou les grands méditants).

 

Il se passe ce prodige que l'on perçoit alors la nature réelle de l'Etre confondu avec le Non-Etre (le néant), et qu'il est alors possible d'en conclure comment se crée et se recrée l'univers à chaque instant à partir du néant. Certains appelleront ce Principe Créateur éternel "Dieu".

 

Les physiciens reconnaissent aisément que tout ce que l'on perçoit est passé. Il n'y a rien de présent dans l'univers. Il ne faut cependant pas oublier de remarquer qu'il y a néanmoins quelque chose de présent : c'est le fait de percevoir un univers. Cela est l'esprit, et l'esprit est présent. Il n'est pas quelque chose, il n'est pas un objet, et ne peut pas l'être précisément parce qu'il n'est rien de tangible, de temporel, ce n'est pas un objet de physique. L'Etre ainsi cerné n'est pas contenu dans l'univers spatio-temporel. C'est au contraire l'univers spatio-temporel, tout ce passé sans existence réelle, qui est contenu dans l'acte d'observation de l'univers, dans l'Etre, dans l'instant présent.

 

Cela n'est pas une supposition, une affirmation ou une hypothèse, car tout esprit un tant soit peu scientifique peut se le démontrer immédiatement en posant simplement la question :

 

EST-CE QUE JE PEUX AVOIR CONSCIENCE DE QUELQUE CHOSE

QUI NE SOIT PAS DANS MA CONSCIENCE ?

 

La réponse ne souffre aucune hésitation : non, on ne peut avoir conscience de quelque chose qui soit extérieur à la conscience elle-même. Si j'ai conscience d'une chose, c'est évidemment qu'elle est intérieure à ma conscience, et cela signifie qu'ELLE EST UNE PARTIE DE MA CONSCIENCE, donc, a priori, de nature spirituelle. C'est une sensation. Personne, jamais, n'a pu contrer cette évidence mise en lumière par Frank Hatem, qui fait si peur et qui a mené plus d'un à la folie. Pourtant, c'est une certitude et il faut faire avec. La peur n'est pas bonne conseillère en science. Ce n'est pas la vérité qui rend fou, c'est la peur de la vérité.

 

Evidemment, tout cela conduit aussi à l'"idéalisme absolu" et au "solipsisme", philosophies reconnaissant que soi (le "je-suis") est la seule certitude. Mais sous une forme infiniment plus élaborée et solide que les délires qui ont discrédité ces approches métaphysiques. Aujourd'hui, le choix est simple pour tout esprit honnête : ou bien je m'en remets à des hypothèses invérifiables et qui n'aboutissent à aucune compréhension (approche physicienne et matérialiste), ou bien je m'appuie sur une science dénuée de toute interférence psychologique, qui ne fait appel à aucune hypothèse comme la matière et l'univers, et rend néanmoins compte depuis zéro jusqu'à l'infini de toutes les réalités universelles sans aucune exception.

Chacun est libre de ne pas faire le choix qui s'impose. Chacun est libre de fuir ce dont il a le plus besoin.

 

Cela peut être gênant pour le physicien de se dire que rien n'est physique, qu'en fait tout est intérieur et donc mental, illusoire, mais on n'y peut rien. Toute analyse y mène radicalement tôt ou tard, que ce soit par la méditation, ou par l'expérimentation dans les accélérateurs de particules où la réalité de la matière apparaît de plus en plus comme un fantasme et rien d'autre.

 

Ce qui est surprenant, c'est que cette science où l'on a compris depuis un siècle que rien n'est physique continue de s'appeler "Physique".

La légitimité-même de la Science "physique", la science des apparences illusoires, est donc mise à mal par ses propres découvertes qui démontrent que ces apparences sont le produit d'une réalité autre, causale, qui est du domaine de l'esprit. Il faut se rendre à l'évidence, dans le domaine explicatif, la Physique est une science dépassée, à remplacer par des sciences cognitives, "nouvelles" pour les savants qui les ignorent puisque ce n'est pas leur domaine, mais qui sont déjà depuis longtemps pleinement élaborées et abouties puisqu'elles ont permis de répondre aux grandes questions face auxquelles la Physiques s'avère impuissante.

 

Bien entendu, il reste toujours à la Physique son domaine de prédilection, auquel elle se cantonne dans les faits et où elle est compétente : la technique ; l'utilitaire. Le fait de rester dans le domaine de l'illusion et de ses lois lui permet des résultats. Au-delà, elle est perdue. Beaucoup de scientifiques le reconnaissent, mais néanmoins s'interdisent de prononcer le mot de Métaphysique lorsqu'ils sont confrontés à la Réalité Ultime. Ce n'est pas grave. Les autres avancent.

 

Si ces développements épistémologiques vous intéressent, vous pouvez poursuivre à la fin de notre   site "cognition" en cliquant ici. Sinon, nous allons continuer dans notre quête des origines causales.

 

II - FAUT-IL CROIRE AU « BIG BANG » ?

 

LA THEORIE DU BIG BANG NE REPOSE SUR

AUCUNE HYPOTHESE SOLIDE

 

Quelles que soient les observations, ce sont les théories en vigueur qui conduisent en tirer des hypothèses. Il est difficile de faire autrement pour un physicien, et c'est précisément pourquoi il faut s'en abstenir. Il n'y a pas d'hypothèses à faire. Quatre idées sont à l'origine de cette théorie selon laquelle l'univers serait issu d'une explosion (mais de quoi ?), modulée depuis par de nouvelles théories comme les « Cordes », « Supercordes » ainsi que toutes les tentatives mathématiques pour contourner les contradictions avec le « quantique ». Même si ces concepts semblent aujourd'hui dépassés, ils ne le sont pas du tout, car ce sont eux qui justifiaient les mouvements planétaires, les vitesses de rotation etc., et si aujourd'hui on s'éloigne de l'idée d'une explosion, on s'éloigne donc aussi d'une explication de ces mouvements et de ces vitesses. Les théories actuelles sont de plus en plus inaptes à rendre compte des phénomènes cosmiques. Il faudra bien à un moment ou un autre expliquer l'énergie colossale utilisée, autrement que par des faux-fuyants mathématiques. L'univers, c'est de la mécanique concrète même si c'est le mode de fonctionnement de l'esprit.

 

Le décalage vers le rouge (au lieu de ressembler à un arc-en-ciel normal) du spectre lumineux des étoiles lointaines : si on l'interprète en termes d'effet DOPPLER (qui allonge les longueurs d'ondes qui s'éloignent de nous mais réduit celles qui se rapprochent), on peut supposer que ces étoiles s'éloignent. Mais cette couleur peut avoir d'autres explications. D'ailleurs selon cette thèse, l'éloignement serait de plus en plus rapide, ce qui est absurde en étant issu d'une explosion. De toute façon, au moins 10 % des étoiles ont un spectre décalé vers le bleu, ce qui voudrait dire qu'elles se rapprochent de nous !

 

- La lueur de fond de l'univers : elle apparaît dans toutes les directions avec une intensité égale. On l'interprète comme le rayonnement fossile de l'explosion. Mais c'est impossible car la lumière va plus vite que la matière, et nous ne pouvons donc voir la lumière de l'explosion dont notre propre matière serait issue. Si nous la voyons maintenant, c'est qu'à l'époque, nous étions déjà ici. Donc ou bien nous sommes issus d'une explosion, mais alors cette lumière n'est pas la sienne, ou bien si vraiment cette explosion lumineuse a eu lieu, elle n'est pas notre origine. Cette lueur a sans aucun doute une autre explication. L'hypothèse selon laquelle nous sommes en fait la concentration de cette énergie ancienne est bien plus satisfaisante.

 

On a fait grand cas des observations faites par le satellite Kobe concernant les légères inégalités dans ce rayonnement, car jusqu'à présent, on ne voyait pas comment un rayonnement très égal partout en intensité pouvait justifier des rassemblements d'énergie puis de matière en certains endroit pour former les nuages galactiques. Ces inégalités ont donc été perçues comme une bénédiction pour la théorie. L'ennui, c'est que ces inégalités ne justifient pas spécialement la théorie de l'explosion originelle, mais n'importe quelle autre théorie fondée sur l'idée tout à fait normale que l'énergie se concentre en certains endroits pour donner naissance à de la matière. Cette idée n'est pas propre au Big Bang. Elle justifie tout autant la théorie de la Nébuleuse de Laplace, ou même l'Hyperscience  des Hatem, pour laquelle cette inégalité dans la répartition de l'énergie originelle est non seulement nécessaire mais inévitable de par les lois du magnétisme qui seules peuvent les expliquer. La théorie du Big Bang n'est d'ailleurs pas en mesure d'expliquer pourquoi ces inégalités existent, cela ne l'empêche pas de s'en approprier les dividendes.

 

- La gravitation universelle, telle qu'elle est conçue aujourd'hui, pourrait justifier que toute la matière s'attirant, a pu être un jour concentrée en un même "lieu". Mais cette concentration ne pourrait être chaude et exploser car il est impossible de défendre l'idée d'une chaleur sans mouvement (la matière radioactive qui provoque des réactions lorsque est atteinte une "masse critique" est constituée d'atomes en mouvement qui lui confèrent leur chaleur. Ce ne pouvait être le cas au moment d'un "big bang" censé engendrer les atomes !). De plus, il est désormais prouvé que la gravitation est d'origine dualiste, attractive ET répulsive, comme toute forme d'énergie magnétique, et cela s'oppose à une surconcentration en un seul (ou en quelques) point(s). Aujourd'hui on remet en cause cette idée de concentration au profit de celle d'une manifestation progressive à partir d'un point. Mais dans ce cas, il n'est plus question d'explosion, or on a imaginé cette hypothèse pour expliquer les mouvements des étoiles et planètes ! Si la manifestation de la matière se fait statiquement sur place, il n'y a plus d'explication du mouvement et la théorie devient sans objet.

 

Les quantités relatives d'atomes légers (hydrogène, hélium) par rapport aux atomes lourds, beaucoup moins nombreux. En réalité, l'expansion de l'univers devrait être un facteur contraire à la densification des atomes. Quoi qu'il en soit, lorsqu'on connaît comment se forme un atome par création et capture successive d'électrons, comme on l'expliquera, on comprend immédiatement ces différences.

 

VOUS CROYEZ VRAIMENT, VOUS, AU "BIG BANG"

COMME ORIGINE DE L'UNIVERS ?

 

- De quelle substance (énergie, matière ou autre) cette tête d'épingle originelle est-elle constituée ? Aucun défenseur de cette théorie ne saurait le dire. On ne sait pas ce que c'est, mais néanmoins on prétend savoir que quand c'est concentré, c'est plus chaud (et que quand c'est vraiment très concentré, cela explose) ! Pure supposition par projections mathématiques, comme si on pouvait additionner indéfiniment la chaleur. La chaleur n'est pas une substance additionnable. C'est le résultat de mouvements atomiques rencontrant plus ou moins de résistance. Comme avant la création des atomes il n'y a pas d'atomes, et que la concentration s'oppose à tout mouvement, il ne saurait y avoir la moindre chaleur. Cette idée est pure invention sans aucun fondement. Le fait que cela explose également ne repose sur rien.

 

- Une tête d'épingle concentrant toute matière perdue quelque part dans l'espace infini est vraiment une vision délirante. Tant qu'on y est, autant se passer de cette tête d'épingle. Située où ? Pourquoi ici plutôt qu'ailleurs ?

 

On prétend parfois qu'il n'est situé nulle part, et que ce point-zéro contient tout l'espace et tout le temps, qui se déploient en même temps que l'expansion. C'est déjà plus intelligent. Hélas, l'expansion apparente qui est à l'origine de cette théorie n'est que celle des étoiles dans l'espace et de rien d'autre.

 

- On prétend que le vide n'est pas le vide, qu'il est en fait un bouillonnement énergétique. C'est une bonne idée. Quel besoin d'une concentration de matière dans ces conditions ? L'énergie suffit à expliquer les formations de matière, mais s'oppose alors à toute expansion et à tout flash lumineux.

 

- En supposant qu'il y ait eu explosion, les particules ou corps célestes issus d'un tel centre et partant en toutes directions n'ont pas la moindre chance de se rencontrer pour constituer des systèmes planétaires ou atomiques, même en ralentissant.

 

- La force de mouvement, quelle qu'elle soit, imprimée par cette explosion éventuelle ne peut se maintenir très longtemps car les attractions entre masses les freinent mutuellement. Et si on veut bien croire au maintien de cette vitesse au niveau macrocosmique, c'est tout à fait indéfendable pour les mouvements extrêmement rapides et réguliers, bien que constamment perturbés, des particules constituant les atomes ! A l'évidence, ces vitesses sont ENTRETENUES. Seule la conception purement magnétique de l'atome que nous exposerons permet d'expliquer cette pérennité des mouvements, même en cas de perturbation extérieure.

 

- Le refroidissement dû à l'expansion entraînerait la création d'atomes de plus en plus lourds. Comme on ignore ce que c'est qu'un atome, on peut toujours prétendre que le refroidissement joue un rôle dans leur constitution. Il n'en joue aucun. Un atome naît à froid et reste à peu près froid sauf perturbations externes.

 

En aucun cas l'équilibre quasiment indestructible des atomes ne peut être issu d'une lancée au hasard équilibrant vitesses et attractions. Aucune matière ne pourrait s'organiser à partir d'une telle lancée au hasard, et si par impossible, quelques atomes se trouvaient ainsi constitués en équilibre accidentel et précaire, aucun n'y résisterait longtemps, et moins encore seraient-ils susceptibles d'évoluer. De même, les systèmes planétaires et galaxies formés à partir de l'explosion n'ont aucune chance de durer. Pour que ces systèmes soient stables, il faut absolument qu'ils soient constitués progressivement, ce qui est le cas, et non dans la violence. Et il est indispensable que leur équilibre ne soit pas fondé sur deux forces opposées (une attraction et une lancée initiale qui s'équilibreraient dans un mouvement orbital), ce qui serait aussi instable qu'une bille posée sur une autre bille, mais qu'il s'appuie sur TROIS pieds inséparables. Ces trois fondements sont

 

1°) la dualité magnétique de toute particule et de tout astre (on n'arrête pas de faire des observations qui le confirment) qui s'opposent relativement, dans les conditions naturelles, à la fois à un rapprochement excessif et à un éloignement excessif ;

 

2°) le synchronisme polaire des rotations, qui s'instaure automatiquement et progressivement du fait de cette dualité magnétique chaque fois que les conditions le permettent (dans les autres cas les chutent les uns sur les autres et s'agglutinent), ce qui a pour effet de produire une RÉSULTANTE ATTRACTIVE (voir à ce sujet les développements sur l'origine de la gravitation et la dégravitation), et permet seul d'expliquer à la fois les mouvements de rotation axiale des planètes comme des particules, ainsi que l'onde associée à la particule) ;

 

3°) les translations orbitales induites par ces rotations, qui ont pour effet de compenser progressivement la résultante attractive en s'adaptant au rythme du synchronisme, assurant ainsi une stabilité très souple : accélération et éloignement en cas d'attraction augmentée, ralentissement et rapprochement en cas d'attraction diminuée.

 

Seule cette intelligence subtile et précise rend compte à la fois de la création, de l'entretien et de l'évolution de l'atome. La conception brutale et anti-mécanique actuelle ne rend absolument pas compte des réalités à grande échelle.

 

- On ne voit pas non plus pourquoi, si toute la matière de l'univers avait explosé il y a quinze milliards d'années, on assisterait aujourd'hui à des formations de systèmes planétaires ou galactiques tandis que d'autres disparaissent. L'univers montre une vie permanente et un renouvellement constant, incompatibles avec l'idée d'un point de départ daté à partir d'une lancée initiale.

 

- Si cette idée était juste, au lieu de cette évolution et de ce bouillonnement, il y aurait au contraire auto-destruction rapide. Le moindre progrès et même le moindre maintien en l'état d'un système exige une telle somme de conditions impérieuses et extrêmement précises, qu'on se demande bien comment on peut croire à l'entretien accidentel, ne serait-ce qu'une seconde, d'un tel nombre de systèmes ! Mieux, l'univers évolue constamment vers des splendeurs quasiment inconcevables à l'homme lui-même, et à un rythme accéléré ! A l'évidence, l'univers a une raison d'être qui n'est pas l'accident d'un moment, et si les choses s'y organisent de mieux en mieux, c'est qu'il tend vers un BUT. Comme dit M. CALMON, une nouvelle encyclopédie naît rarement de l'explosion d'une imprimerie.

 

L'idée de but fait peur, car on l'assimile à l'idée d'un "Dieu" voulant créer l'univers. C'est une vision enfantine du problème. Un but n'est pas forcément une volonté, c'est avant tout une Nécessité, encore faut-il être capable de la discerner. Cette nécessité est parfaitement élucidée depuis 1985 (voir plus loin) et permet effectivement d'expliquer toute l'évolution universelle sous les formes actuellement observées.

 

Cette idée millénaire du but s'impose d'ailleurs de plus en plus aux physiciens eux-mêmes, étant confrontés aux fameuses "constantes" improbables bien que réelles, de l'univers, dont les "coïncidences" sont autant de miracles impossibles à expliquer par le hasard. En fait, bien que cela aille dans le sens que nous défendons, ces constantes ne prouvent absolument pas l'existence d'un but car elles sont elles-mêmes souvent illusoires ou interprétées à l'envers.

 

Le décalage spectral interprété comme une fuite des étoiles à partir d'un centre s'accentue au fur et à mesure que l'on regarde loin. Autrement dit, les étoiles semblent aller de plus en plus vite au lieu d'être ralenti. Si cela est vrai, ce qui est loin d'être certain, cela prouve qu'il ne s'agit pas d'une propulsion à partir d'un centre, mais d'une ATTRACTION vers un infini, un but. Plus on se rapproche du but, plus l'attraction augmente. Merci donc aux astrophysiciens qui savent très bien scier la branche matérialiste sur laquelle ils sont assis. Même quand on part de bases fausses, l'observation finit toujours par rétablir la vérité, c'est ce qu'on constate avec la Physique quantique qui est en train d'annihiler la légitimité des fondements de la Physique.

 

Il est d'ailleurs amusant de constater que, pendant que la théorie du Big Bang, unanimement reconnue comme extrêmement fiable et scientifique, affirme que la matière originelle issue de l'explosion évolue en se refroidissant jusqu'à engendrer l'esprit, la Physique quantique, elle, également enseignée dans les mêmes universités et considérée comme très fiable et très scientifique, démontre exactement le contraire : il est désormais acquis que c'est l'observation, c'est-à-dire l'esprit, qui engendre les effets physiques, c'est-à-dire la matière. La "Grande Unification" n'est pas pour demain pour les physiciens. Elle est par contre pour aujourd'hui pour tous ceux qui se sont tournés vers la Proto-Physique de Léon Raoul HATEM (1955 : comment naît un atome ou un système planétaire à partir de la seule énergie magnétique), confirmée par l'Ontogenèse (origine de l'esprit à partir du néant et origine de l'effet d'énergie et de matière à partir de l'esprit) de Frank HATEM (1985). Pour une fois que ce sont des Français qui sont à la pointe de la connaissance fondamentale dans le monde, il serait dommage de ne pas en profiter.

 

De toute façon si la matière fuyait à partir d'un centre où nous sommes aujourd'hui, il n'y aurait plus rien ici. Or, nous y sommes, et on se demande bien comment la fuite de notre matière permettrait notre évolution. Jusqu'à preuve du contraire, nous sommes plus évolués qu'il y a quinze milliards d'années, et le spectre du Soleil n'est pas décalé vers le rouge, ce qui voudrait bien dire que nous sommes le centre du monde ! A croire que l'explosion s'est faite seulement autour de nous, puisqu'à l'épicentre, tout va encore mieux qu'ailleurs ! A part la science, qui semble la seule vraie victime de la dégradation entropique.

 

Le seul "big bang" qui existe, c'est la "bombe hatémique" qui n'a pas fini de faire exploser les mythes scientifiques. Une révolution de la pensée qui ne fait que commencer.

 

Toutes les incohérences du "modèle standard" du "big bang", que les autres modèles tendent vainement de corriger, sont parfaitement connues des astrophysiciens. Ils n'ont évidemment aucune réponse à apporter. Mais comme ils n'ont aucune autre explication de l'univers disponible à proposer au public, ils font mine d'y croire encore. Mais nous n'avons jamais rencontré un seul physicien croyant sincèrement aux théories qu'il enseigne. La science n'est aujourd'hui qu'un commerce et un instrument de pouvoir, où, comme en politique, le replâtrage est la règle, et la remise en cause le tabou absolu.

 

UN BIG BANG SERAIT DE TOUTE FAÇON TOUT A FAIT INUTILE

 

- Une telle explosion n'expliquerait en rien l'univers : elle ne part pas du néant mais décrit simplement une éventuelle transformation de la matière universelle d'un état concentré vers un état dispersé. Or expliquer l'univers, c'est évidemment l'expliquer à partir de rien. Si on part de quelque chose, on n'a rien expliqué. Il y a une façon et une seule d'expliquer l'origine de l'univers à partir du néant, et ce site est là pour vous la dévoiler.

 

- Cette théorie du "big bang" n'a été inventée que dans le but de rendre compte de la gigantesque énergie nécessaire pour mouvoir étoiles, planètes et corpuscules atomiques. Mais c'est inutile, car il est prouvé que l'univers crée sa propre énergie de mouvement au fur et à mesure de ses besoins, sans la moindre consommation, simplement grâce aux relations magnétiques entre les masses (exemple d'un aimant qui tourne ses pôles en présence d'un autre, mais ne consomme aucune énergie pour vaincre son inertie et les résistance environnantes). Avec le magnétisme comme base, l'univers devient lumineux, harmonieux, intelligent.

 

Il est par ailleurs parfaitement clair que ce modèle est inapte à rendre compte des observations, ni de la lueur de fond, ni de l'expansion accélérée, ni, et encore moins, de la forme actuelle de l'univers et de son évolution qui sont censés le justifier. Si l'on projetait le résultat d'une telle "singularité" originelle sans, par des contorsions théoriques, essayer de la relier aux réalités actuelles, on aboutirait à un état de l'univers qui n'en mériterait certes pas le nom. Il n'y aurait rien. Depuis longtemps toute cette matière serait dispersée sans espoir de retour, créant toujours plus d'espace, et ici, il ne resterait même pas l'ombre de quelques cendres, pas un atome digne de ce nom, pas une once d'amour ou de vie. Et personne pour s'interroger sur les origines.

 

- Le plus gros reproche qu'on puisse faire à la théorie du "big bang" est dans son caractère "historiste" qui est une erreur d'ordre purement psychologique : cette approche cherche une origine dans le PASSE, donc en introduisant une hypothèse invérifiable dans la théorie, alors que le seul univers qui demande à être expliqué est l'univers PRÉSENT.

 

C'est donc une tentative de réponse à une non-question, puisque la question de l'univers ne se pose pas hier, mais dans le présent. Seule la sensation présente d'un univers est certaine, et c'est ce présent de l'Etre qui pose question. Il est donc anti-scientifique d'essayer d'expliquer autre chose, un passé hypothétique, qui n'est qu'une mémoire dont la véracité est non démontrable. L'attitude physicienne d'aujourd'hui est un parti-pris de la croyance en une origine passée (les religions créationnistes ont la même attitude ; il n'y a aucun progrès entre le déisme et le big bang. Ils sont d'ailleurs souvent d'accord entre eux), qui n'a aucune chance d'aboutir à une explication à partir du néant. Si l'univers existe aujourd'hui, ce n'est certainement pas qu'il continue sur sa lancée à partir d'une cause passée, mais bien que cette cause se perpétue à chaque instant pour l'entretenir et le recréer légèrement différent. Si ce n'était le cas, il n'aurait jamais pu y avoir la moindre évolution. S'il y a univers maintenant, C'EST QUE SA CAUSE A LIEU MAINTENANT, et c'est dans l'INSTANT PRÉSENT qu'il faut en rendre compte. Si la cause était hier, il n'y aurait plus rien aujourd'hui.

 

La vraie question est l'origine du temps, et il est absurde de proposer une réponse dans le temps.

 

De toute façon il existe une théorie bien plus simple et bien plus satisfaisante qui explique véritablement l'origine de l'univers A PARTIR DU NEANT LE PLUS ABSOLU, et de façon absolument scientifique, fait unique au monde, et première dans l'histoire de l'humanité. Ce n'est pas de l'orgueil que de le dire, c'est au contraire reconnaître que la connaissance de l'Etre est simple, très simple, car ce n'est pas une question d'intelligence mais une question de désir et de courage. Il faut déployer beaucoup plus d'intelligence pour arriver à formaliser l'absurde et à faire "coller" l'incohérence. C'est pourquoi les théories dites scientifiques sont incompréhensibles au commun, alors que la Vérité elle, est accessible à tous. Elle est simple, elle est belle, elle va de soi, et quiconque la rencontre avec un peu de soif de comprendre la reconnaît immédiatement comme sa source. Car c'est soi qu'il s'agit de comprendre, et chacun est le mieux placé pour cela.

 

LES ÉVOLUTIONS RÉCENTES DE LA THÉORIE DU BIG BANG

 

- L'explosion pourrait ne pas avoir lieu en un point, mais partout, ce qui reviendrait à dire qu'il n'y a pas eu d'explosion, pas plus qu'il n'y aurait d'expansion. Il s'agirait d'une "révélation" progressive de la matière dans un "milieu" infini. On se rapproche ainsi des intuitions des grands prophètes qui disent cela depuis des milliers d'années et que l'Hyperscience démontre depuis longtemps. Que de temps perdu.

- Et puis il y a les supercordes, ces "réseaux" qui se révèlent dans un "vide" plein d'énergie, lorsque les températures sont extrêmement basses, comme on le constate pour les hyperfluides et les supraconducteurs. Ces cristallisations seraient enfin l'explication de l'organisation de l'univers en grappes de galaxies à partir de ce "champ" cosmique infini. Plus rien à voir avec le big bang, bien entendu, incompatible avec l'idée d'un espace préétabli dont l'énergie ne serait pas concentrée en son centre. Et surtout on sait faire des hyperfluides grâce aux très basses températures, jusqu'à preuve du contraire c'est rarement aux températures incommensurables de l'enfer censé présider à l'explosion originelle, qu'on y parvient. S'il faut attendre le froid pour que la chaleur engendre la matière...

 

- La science est contrainte de reconnaître que l'évolution de la vie montre un refus de disparaître qui ne peut provenir QUE de l'existence d'un "dessein", d'une tendance à atteindre un certain BUT très complexe, et qui serait contenu dans une "loi" antérieure au big bang. On rejoint donc ainsi la notion de "Dieu", qui n'a jamais fait progresser dans la compréhension de l'univers, alors que cette loi, au plan métaphysique, est parfaitement connue. Pourquoi s'obtine-t-on à chercher à tâtons quelque chose qui est connu, reconnu et largement démontré ?

 

- L'existence de la conscience humaine serait, pour certains, le but poursuivi par cette loi originelle non physique (principe "anthropique", c'est-à-dire que tout serait organisé pour que l'homme apparaisse et pense !). C'est revenir aux conceptions mystiques les plus élémentaires et les plus enfantines. Il est depuis longtemps démontré que l'univers ne va pas vers la conscience mais qu'il en vient. Il n'y a pas de conscience humaine s'il n'y a déjà conscience dans les corpuscules atomiques, puis dans les minéraux, les végétaux, les animaux etc. Vouloir expliquer la conscience à partir de la matière est voué à l'échec, et relève même du ridicule si l'on admet l'existence d'une volonté (pudiquement appelée "Loi"), donc d'une conscience, au départ.

 

En fait il n'y a jamais eu que conscience, avant pendant et après, et toute la sensation de matière y est contenue. "L'univers est mental" disait Hermès, et "ce mental est l'opposition de deux principes dont la somme est nulle" ajoute le Taoïsme. Ainsi, il n'y a jamais eu de matière, c'est un mythe scientifique moderne qui est en train de s'écrouler, et qui entraînera avec lui les théories opportunistes du type "big bang".

(extrait du livre QUELLE SCIENCE POUR DEMAIN de Frank HATEM - Editions Ganymède).

 

L'univers n'est pas l'affaire seulement des spécialistes. L'univers, c'est VOTRE affaire. C'est VOTRE corps. C'est VOTRE vie. C'est VOTRE angoisse métaphysique. C'est VOS interrogations.

 

Et c'est VOTRE intuition et VOTRE raison qui pourront dire qui se trompe et qui dit vrai. Ce site peut en être le lieu.

 

III - Les Sept Certitudes Fondamentales qui fondent l'HYPERSCIENCE et permettent de comprendre à la fois l'Origine de la Conscience, de la Logique et de l'Univers

 

INTRODUCTION A L’ÉQUATION ORIGINELLE DE L'UNIVERS

 

Il est vain de s'interroger sur l'univers sans constater que l'univers n'est qu'une sensation de l'esprit. Rien ne permet d'affirmer l'existence de l'univers indépendamment de cette sensation ou de cet esprit. L'esprit, cette sensation, est la première chose dont on peut être certain (cf. DESCARTES "Cogito ergo sum "). Il est donc scientifique de ne pas faire l'hypothèse que l'univers existe. Introduire des hypothèses invérifiables (toute vérification sera toujours du domaine de l'esprit et ne prouvera donc rien d'"extérieur"), est anti-scientifique. Si l'on veut aboutir à des certitudes, il faut rester scientifique et s'interdire toute hypothèse.

 

Ce n'est qu'avec cette précaution qu'ensuite, on pourra conclure : en effet, si, en l'absence de toute hypothèse, on parvient à rendre compte de toutes les apparences physiques sans jamais introduire de notion de matière réelle ou d'univers objectif, alors on sera fondé à adopter cette démarche métaphysique. C'est le cas, et on le démontrera dans ce site et dans d'autres.

 

Au contraire on constate constamment que l'hypothèse "univers" ou l'hypothèse "matière", ne permet pas de rendre compte de ces réalités. Non seulement on ne peut expliquer l'esprit à partir de la matière, mais on ne peut pas non plus expliquer la matière, que ce soit à partir de la matière elle-même (bien entendu) ou à partir de rien.

 

A l'opposé, on constatera qu'il est parfaitement possible d'expliquer l'origine de l'esprit à partir du néant le plus absolu, et l'origine de l'effet de matière, et de tous les effets physiques, à partir de cet esprit. Dès lors, le choix est vite fait, et il faut beaucoup d'attachement aux anciennes conceptions "scientifiques" matérialistes pour ne pas le reconnaître.

 

Une seule chose est certaine, c'est le SOI (le "je-suis", le fait d'avoir conscience d'un extérieur non-soi), et donc toute science digne de ce nom doit AVANT TOUT rendre compte du Soi, avant d'envisager la matière, le temps etc. Si vous en doutez, posez-vous à nouveau la question :

 

EST-CE QUE JE PEUX AVOIR CONSCIENCE DE QUELQUE CHOSE

QUI NE SOIT PAS DANS MA CONSCIENCE ?

 

Du fait que rien ne peut être perçu sans conscience, tout y est a priori subordonné. Il devient donc anti-scientifique de supposer qu'il en soit autrement. Le soi est la première certitude, c'est à partir de lui qu'il faut fonder la Science. Inutile d'insister sur le fait qu'on en est loin à l'heure actuelle, puisque le problème reste la matière, et que l'esprit est considéré comme un sous-produit de celle-ci. Cette fuite de l'évidence ne peut durer éternellement.

 

LA SENSATION DE MATIÈRE PROUVE L'ESPRIT (la sensation elle-même), ELLE NE PROUVE PAS LA MATIÈRE (l'effet de matière n'est que la forme de cette sensation). Il n'y a rien d'autre de certain dans l'univers que cette sensation.

 

C'est sur ce principe incontestable et d'ailleurs incontesté, que sera fondée l'Hyperscience.

 

Tous les détails et démonstrations dans nos livres.

 

FONDEMENTS DE LA LOGIQUE

 

Les Sept Vérités Fondamentales Inconditionnelles

Outre la certitude de la sensation d'être, qui est la première de toutes, il existe six autres certitudes fondamentales qui permettent de construire une science solide. Jusqu'à présent, les philosophes s'étant arrêtés à la première, ils se croyaient obligés d'introduire des hypothèses pour aller plus loin. Pourtant on contsate aisément que :

 

I - JE SUIS

Cela ne peut être remis en cause par rien, puisque toute sensation, toute preuve, toute idée ne fait que confirmer ce "je suis" (cf Descartes d'ailleurs).

 

II - JE SUIS ESPRIT

 

La sensation d'être est spirituelle, elle n'est pas matérielle puisque la matière est une sensation et que rien ne permet de prétendre qu'elle est autre chose. Il serait donc anti-scientifique de ne pas s'en tenir au certain : je suis esprit. Dire "je suis matière" est hypothétique et invérifiable. Cela dit, il n'est pas encore certain que je ne suis QUE esprit. Pour en être sûr, il conviendra de démontrer que l'absence d'hypothèse permet de rendre compte de toute sensation de matière quelle qu'en soit la forme.

 

III - L'ESPRIT EST LE TOUT

 

C'est-à-dire qu'il n'y a rien d'autre de certain. "Tout" équivaut à "infini", le "Tout" n'étant par définition limité par rien. Il n'y a pas lieu d'inventer quoi que ce soit d'extérieur au Tout, serait-ce "l'espace infini".

 

Puisqu'il n'y a que je-suis, et que ce je-suis est constitué et prouvé par toute sensation quelle qu'elle soit, il est absurde d'imaginer qu'il existe autre chose que soi. Non seulement je suis d'essence spirituelle, mais bien entendu aussi tout ce qui, apparemment, m'entoure et qui constitue ma conscience. Il est à tout jamais impossible de démontrer l'existence d'autre chose que soi, il faut donc rester raisonnable et s'en tenir au certain, s'il s'avère par la suite que c'est suffisant pour rendre compte de toutes les apparences.

 

IV - LE TOUT EST PRÉSENT

 

C'est une autre évidence qu'il ne faut pas oublier. La sensation du "je-suis" est exclusivement présente. Il n'y a pas de "je-suis passé" ni de "je suis futur". Toute mémoire est présente, contenue dans le présent, et il serait infondé encore une fois d'inventer une "réalité" non présente, extérieure au présent.

 

V - LE PRÉSENT EST NUL

 

L'instant présent, seule réalité de l'Etre et donc de l'univers, est sans durée. C'est un point nul. S'il avait la moindre durée, il serait automatiquement passé. Il est inconcevable de parler de durée présente. Toute durée est une mémoire passée et non une durée.

 

VI - SEUL LE NÉANT SE JUSTIFIE DE LUI-MÊME

 

Les quelques évidences qui précèdent amènent inéluctablement à conclure que le tout est nul, ou que l'Etre est néant. En fait il n'y a rien d'autre que l'illusion. L'illusion cependant est, en tant que processus sinon en tant que forme, et c'est ce qu'il convient d'expliquer, ce qui est possible une fois admise cette "nécessité" du néant. Frank HATEM appelle NÉCESSITÉ DU NÉANT le fait que quel que soit le cas de figure, quelle que soit la réalité, cette réalité et forcément nulle puisque forcément présente et exclusivement présente, faute de quoi elle ne serait pas réelle. Ce paradoxe est la base de toute connaissance. Ce n'est pas une contradiction. Le comprendre permet d'aller plus loin et de comprendre le processus d'illusion, c'est-à-dire le processus éternel créateur de chaque instant, ce que d'autres appelleraient "Dieu" à juste titre.

 

La nécessité du néant se démontre également par le fait que l'infini, quel qu'il soit, est forcément nul, puisque ne pas être nul suppose des caractéristiques, et que toute caractéristique s'oppose à l'idée d'infinité. Ou bien je suis infini, ou bien je suis quelque chose. Si je suis infini, c'est que je ne suis pas quelque chose, donc je ne suis rien. L'infini est nécessairement nul.

 

De toute façon, le fait que le néant, seul, se justifie de lui-même, est démontré par le fait qu'il est seul à n'avoir pas besoin de cause. Toute autre réalité, que ce soit "Dieu", l'esprit, la matière, ou autre, exige une explication, ce qui d'ailleurs montre que le simple fait de s'interroger sur l'univers, ce que vous faites, prouve que le néant est plus logique que l'univers ou que l'Etre. Si l'Etre allait de soi, nous ne nous interrogerions pas dessus.

 

La nécessité du néant est en même temps la cause et la solution de l'éternelle question des philosophes : "pourquoi quelque chose à la place de rien". RIEN est effectivement plus logique que "quelque chose", et c'est ce que montre le raisonnement ci-dessus : les six premières évidences sont ressenties par l'esprit où qu'il soit et quoi qu'il se croie, et justifient son angoisse métaphysique. C'est le "consensus ontologique" que chacun peut faire s'il a un peu d'amour de la Vérité. Perturbant au début, enthousiasmant, au sens éthymologique, ensuite.

 

Cela permet également de comprendre pourquoi on a tant peur du néant, pourquoi, depuis toujours, scientifiques et philosophes s'opposent à toute idée de néant, s'interdisant par là-même de comprendre l'univers. Toute l'histoire de la recherche est cette fuite qui tourne en rond pour échapper à l'évidence de la connaissance : je ne suis rien.

 

Tant qu'on ne l'admet pas, on n'avance pas. Une fois admise, cette vérité, essentielle s'il en est, ouvre la porte à l'illumination du Vrai et de la Liberté. A vous de savoir si vous voulez bien vous rendre à l'évidence ou non. Si oui, ce site et ceux qui suivent, et les livres associés, vous combleront et peuvent changer votre vie. Si non, cliquez pour aller voir ailleurs. Les chimères de l'apparence ont encore des choses à vous apprendre.

 

VII – NÉCESSITÉ=BUT, BUT=ENERGIE

 

LA NÉCESSITÉ DU NÉANT DÉFINIT LE BUT ABSOLU UNIQUE,

SUFFISANT POUR RENDRE COMPTE DE L'ENERGIE UNIVERSELLE D’ÉVOLUTION QU'EST JE-SUIS.

 

Une fois établi, au regard des six premières certitudes, que quelque chose (le néant en l'occurrence) est une nécessité absolue (et que rien d'autre ne s'impose de la même façon), on constate que la source d'énergie de l'illusion universelle est définie : puisqu'il est nécessaire, le néant est un but. Un but est une source d'énergie. Le Je-suis, qui est la réalité de toute énergie, est forcément la manifestation effective de la nécessité du néant. Le Je-suis est la poursuite du néant comme but. Il est donc bien une énergie d'évolution ainsi qu'on le constate : l'univers (le tout spirituel) évolue.

 

Ceci est capital. La simple constatation immédiate du réel permet de conclure quel est le but de toute chose. Ne pas se rendre à cette évidence exige une démonstration d'une force équivalente. Tout le reste, la création effective de l'univers, n'est plus maintenant que le déploiement automatique des conséquences de la cause unique.

 

On constate aussi que ces constatations immédiates sont absolument rationnelles et absolument intuitives à la fois. On peut les dire "mystiques" comme on peut les dire "logique". Ce sont des vérités d'évidence, incontestables, que toute contestation ne ferait que démontrer davantage encore. Argumenter contre le je-suis ou le fait qu'il est présent ne ferait que manifester le je-suis dans le présent. Inutile, donc, de perdre son temps. On dispose désormais d'un fondement d'une solidité à toute épreuve pour la constitution d'une Logique absolue. La Nécessité du Néant fonde la Logique de deux façons :

 

1°) elle fait que l'Etre pose question, ce qui rend effectivement compte de la réalité vécue par la conscience ;

 

2°) elle résout immédiatement la question.

 

De fait, on appelle Logique le fait qu'il existe une identité de lois entre l'esprit qui perçoit et la chose perçue. Ces lois sont les mêmes puisque tout est le "je-suis". Cela étant, ces liens logiques sont dualistes : ils sont séparation autant qu'unité, à l'instar de l'esprit. La Logique sépare du monde en même temps qu'elle y unit. Cela correspond bien à la définition du SAINT-ESPRIT.

 

D'ailleurs LOGOS signifie "le Verbe", c'est-à-dire la relation mentale qui crée les choses en les définissant. Les Anciens savaient de quoi ils parlaient. En Chinois, le Dragon, qui correspond au Saint-Esprit, se dit "LOG".

 

Cette suite des sept vérités inconditionnelles, dont seule la septième est une conclusion d'évidence et non une prémisse, est classée dans un ordre logique, permettant d'aboutir aux deux dernières. Mais aucune ne découle des précédentes à part la septième. Elles sont chacune des vérités autonomes et absolues qu'il est possible de reconnaître indépendamment les unes des autres.

 

La septième découle soit des six premières, soit de la sixième seulement.

 

Car LA VÉRITÉ NUMÉRO 6 EST LE POINT CRUCIAL FONDANT LA LOGIQUE INTUITIVE, du fait qu'elle est à la fois une CONCLUSION  des cinq précédentes, et une PRÉMISSE en elle-même que l'on peut percevoir d'emblée. C'est cette double nature de la proposition qui lui confère sa supériorité sur toutes les autres en tant que fondement de la Logique.

 

Et de fait, la Nécessité du Néant définit effectivement la Logique par elle-même : le fait de l'admettre place dans la rationalité puisqu'elle permet la question de l'Etre et en même temps sa réponse. A l'inverse, ne pas l'admettre place dans l'irrationalité, car cela consiste à affirmer qu'autre chose que le néant peut être sans commencement ni fin, et sans cause. C'est donc une position qui veut croire à une Réalité mystérieuse. Tout le monde, bien entendu, a le droit de préférer cette position irrationnelle.

 

TOUT EST POURSUITE DU BUT

 

L'évolution de l'Etre, depuis sa cause première jusqu'à son aboutissement, ne sera donc que le déploiement de cette Logique, conférant à l'Hyperscience une rationalité inégalée. Jamais une seule hypothèse ne devra être introduite, cela n'est plus nécessaire. La réponse à toutes les grandes questions de l'univers et de l'homme devient donc accessible de la façon la plus simple.

 

Tout est l'Etre, tout est dans l'Etre. Tout est but, tout s'explique par ce but. Rien d'autre n'est nécessaire à la compréhension.

 

On suivra au fil de ces sites web, le déploiement des causes subalternes et créatrices à partir de la cause fondamentale, pour voir s'engendrer toutes les réalités apparentes universelles, et en particulier l'ATOME.

 

Tout ce qui existe est fini. L'infini est toujours une potentialité, jamais une réalité effective. L'infini n'existe donc pas dans la mesure où, pour exister, il faut être délimité. Pour atteindre le néant-but, il faut atteindre l'infini qui est nullité par excellence. Toute apparence finie tend donc vers l'infini. Voilà pourquoi nous sommes des hommes et non plus des dinosaures et que demain nous serons autre chose. Sans la reconnaissance de ce but, il est impossible d'expliquer rationnellement l'univers.

 

L'Etre évolutif a pour cause le fait qu'afin que le néant soit, seule nécessité première, il faut que l'infinité soit effective. Or elle ne peut être finie, achevée. L'infini est une tendance, non un état. Notre vie est cette tendance, recréée à chaque instant car c'est dans l'instant présent que la nécessité s'impose.

 

La raison fondamentale pour laquelle la Physique s'est privée de la possibilité d'expliquer l'univers, c'est précisément parce qu'elle refuse, par nature, l'idée de but, considérée comme une idée métaphysique. C'est tout à fait exact, c'est un principe métaphysique. Ce qui ne l'empêche pas d'être vrai. La Physique, elle, privée de but, est obligée de chercher la cause dans le passé, c'est-à-dire dans d'autres effets antérieurs, d'où l'impasse et la pauvre théorie du "big Bang".

Toute l'évolution est la poursuite de ce grand but, puisque c'est le seul but. Il n'est en concurrence avec aucun autre. Mais c'est un but inaccessible puisque l'infini ne peut être quelque chose et donc ne peut pas être atteint effectivement. L'Etre est une potentialité infinie indispensable, s'exprimant progressivement à travers toutes ses formes afin que le néant soit.

 

Par un simple effort de réflexion sur l'évidence immédiate, on se trouve donc d'emblée confronté à une explication rationnelle de l'univers, où la Logique est enfin fondée.

 

Il restera, bien entendu, pour être définitivement convaincu que cette explication est la bonne (elle n'est encore que partielle ici), à démontrer que cette nécessité engendre immanquablement la CONSCIENCE, l'ESPACE-TEMPS et la MATIÈRE sous sa forme atomique et cosmique. Cela vaut la peine d'approfondir, de plus en plus de chercheurs comme vous savent aujourd'hui comment et pourquoi naissent la conscience, l'espace-temps, et l'atome. Et c'est très agréable et fécond d'avoir des certitudes.

 

Merci infiniment, car tout dépend de vous.

 

IV - LE HASARD EXISTE-T-IL ?

 

Bien entendu, vous avez déjà compris. A la lumière de ces quelques évidences ontologiques qui permettent de prouver que tout est le produit d'un BUT, il ne peut pas y avoir de hasard. Seul un but est susceptible de créer quoi que ce soit, puisqu'il est démontré que toute énergie ne peut venir que du futur, et certainement pas du passé. Ou bien il y a hasard, ou bien il y a but. Les deux sont incompatibles. S'il y a but, il ne peut plus y avoir le moindre hasard. Or ce but est désormais démontré, vous l'avez vu. Le hasard n'est que l'invention des matérialistes pour qualifier une cause/but qu'ils refusent.

 

La question du hasard n'est pas que métaphysique, elle est aussi psychologique. Si chacun finit dans sa propre vie par se rendre compte qu'il n'y a jamais de hasard, c'est parce que dès le départ, dès l'origine de l'être, le but poursuivi est impérieux, et ne laisse aucune place à l'hésitation. C'est la poursuite de ce but qui engendre les outils (l'univers) permettant de le réaliser, et la totalité de l'univers lui est donc subordonnée.

 

L'idée de hasard ne s'immisce dans les esprits que dans la mesure où l'on refuse à l'univers ce but, où l'on croit que l'univers a été créé accidentellement d'un seul coup, et qu'il continue sur sa lancée au petit bonheur la chance. Cette conception erronée est simplement un subterfuge de la conscience pour refuser de voir son but en face, et pour refuser l'évidence que la conscience, loin d'être un produit de l'évolution, en est en fait le moteur unique, car c'est elle qui est à l'origine de l'univers (l'univers est toujours un univers personnel). L'HYPERSCIENCE (théorie de l'atome magnétique et de l'origine de l'énergie magnétique spirituelle qui le constitue) prouve de façon définitive :

 

- que l'univers ne peut pas avoir une création datée dans le passé. Une cause passée peut avoir un effet dans le passé, mais pour qu'il y ait un effet maintenant, il faut une cause maintenant. Par exemple, pour que je souffre aujourd'hui d'un traumatisme ancien, il faut que je crée maintenant les conditions mentales et physiques permettant cette souffrance. Si je ne les crée pas, le passé n'aura aucune incidence présente. L'Univers est recréé en totalité à chaque instant (puisqu'il est perçu à chaque instant), ce qui ne peut être le fruit d'un hasard ; de surcroît, le fait qu'il évolue prouve bien que sa source d'énergie est toujours présente (un effet passé ne peut aller qu'en s'estompant. On appelle cela l'"entropie". Mais à chaque instant je suis, donc à chaque instant ma cause est présente. Croire que c'est le fruit du hasard suppose de croire qu'à chaque instant je vais tirer le 6 aux dés) ;

 

- que son origine est la poursuite radicale d'un but, nécessité absolue et incontournable régissant l'apparition et l'évolution de toute chose. Sans but à atteindre, il n'y a aucune raison qu'une combinaison, moléculaire ou autre, l'emporte sur une autre combinaison "moins adaptée", pour la simple raison qu'il ne peut y a voir de molécule sans cause, et pas davantage de combinaison sans nécessité de se combiner. Ce n'est pas le hasard qui fait que la Vie s'impose partout où elle le peut. C'est sa VOLONTÉ, c'est-à-dire son but inconscient. Pour défendre sa vie, il faut VOULOIR la défendre. Sinon on ne se fatigue pas à s'adapter : on meurt. L'univers ne meurt pas, les espèces s'adaptent. Sans but inconscient qui les tire, elles en seraient incapables, et aucune vie ne peut se maintenir dix minute sans autodéfense farouche ;

 

- qu'en aucun cas les probabilités ne peuvent s'appliquer en l'absence de toute existence. Il faut des éléments à assembler, ainsi qu'un facteur agissant, pour que les probabilités jouent un rôle. Ceci les évacue en ce qui concerne la naissance de l'Etre ou de l'univers. Il y a donc confirmation du but. S'il y a but au départ, tout ce qui suit en est le résultat, tant que le but n'est pas atteint.

 

- que de toute façon, l'esprit est tout. Ce n'est pas du dogmatisme de le dire. Celui qui n'est pas d'accord n'a qu'à exhiber une chose qui ne soit pas un objet de conscience. Seule une matière sans volonté pourrait être régie par le hasard. Mais il n'en existe aucune. Aucune matière ne peut même naître sans but pour engendrer son énergie (il n'est plus à démontrer que la matière est énergie, ni d'ailleurs l'équivalence entre Energie et Esprit.

 

En conséquence de quoi il n'y a pas la moindre place pour qu'un hasard quelconque s'insinue, à quelque niveau que ce soit.

 

Petit(e) veinard(e), vous n'êtes pas le fruit du hasard ! Vous avez un sens ! Votre vie a une signification cosmique ! Et ce n'est pas un hasard non plus si vous avez cliqué sur ce site et interviewé celui qui pense avoir découvert cette première et unique explication rationnelle de l'origine causale de l'être, de l'esprit, de l'espace-temps, de l'énergie-matière et de l'évolution universelle.

 

V - REVELATIONS SUR LE "POINT-ZERO" A L'ORIGINE DE L'UNIVERS

 

Une interview de Frank HATEM

pour faire le lien entre Nouvelle Logique

et naissance de l'Univers

 

Tous ceux qui s'intéressent un tant soit peu à l'origine de l'univers sont sans doute allés voir en son temps le film sur Stephen HAWKING "une Brève Histoire du Temps". Un film qui évoque ce "point-zéro", ce "rien" d'où tout serait sorti il y a quinze ou vingt milliards d'années, selon la plupart des physiciens. On parviendrait à remonter le temps jusqu'aux premières secondes, mais pas au tout-début.

 

Et pour cause, nous dit Frank HATEM, l'homme qui prétend que la démarche actuelle des physiciens ne peut en aucun cas parvenir à la connaissance de l'origine ultime. Auteur de "La Fin de l'Inconnaissable" (Editions GANYMEDE), il dit : "même si l'univers a une histoire, comme toute illusion matérielle, le problème de l'univers n'est pas un problème historique. Il est absurde de rechercher l'origine du temps dans le temps. Le problème de l'univers ne se pose pas hier, qui est un souvenir et non une réalité, mais maintenant, dans l'instant présent, seule réalité, car c'est la sensation présente d'univers qui est certaine, qui est le vrai problème. Ce n'est donc pas une question de physique (qui suppose l'inscription dans le temps), mais une question de Métaphysique, hors du temps. Comprenons ce qu'est ce présent de l'être, cette sensation présente, et on comprendra pourquoi il y a ces impressions de temps et d'univers".

 

Selon Frank HATEM, le "big bang" ne peut pas être une explosion de matière (ou d'énergie) à partir d'un centre créant l'espace, puisqu'il n'y a pas encore d'"extérieur", mais une IMPLOSION permanente de conscience et d'amour, parfaitement logique et inévitable, à l'INTÉRIEUR de ce point-zéro infini, de ce néant de l'instant, créant l'illusion de l'espace, du temps et de la multiplicité. Ainsi naîtront l'esprit, puis l'énergie puis l'effet de matière. Pas par multiplication, mais par division. Et cela avec une simplicité inégalée dans aucune théorie antérieure.

 

Le physicien Stephen HAWKING avait-il donc raison lorsqu'il écrivait : "si nous découvrons une théorie complète, elle devra être compréhensible par tout le monde et pas seulement par une poignée de scientifiques" ? Là aussi, à vous de juger.

 

Vous : Frank HATEM, vous êtes pour certains l'auteur de la première explication scientifique de l'origine de l'espace et du temps. Est-ce à dire qu'il n'y a plus de mystère de l'univers ?

 

Frank HATEM : Comprendre l'espace, c'est comprendre la sensation d'un "donné extérieur" : pourquoi il y a quelque chose à la place de rien. Et comprendre le temps, c'est comprendre pourquoi cela semble évoluer. La vie ; l'âme de l'univers. Ce sont les problèmes les plus importants.

L'erreur qui a empêché jusqu'à présent de comprendre l'origine de l'espace-temps, donc de l'univers, c'est la croyance en leur réalité objective, en leur EXTÉRIORITÉ, alors que de nombreux philosophes ont largement démontré que ce ne sont que des sensations de l'esprit. Si ce sont des sensations de l'esprit, elles sont INTÉRIEURES à l'esprit. L'esprit est la sensation d'espace et de temps, et par suite de matière.

Il ne s'agit pas d'expliquer ces dimensions en elles-mêmes comme si elles existaient effectivement, indépendamment de nous, mais de comprendre pourquoi il y a cette conscience qui contient ces dimensions, cette sensation d'univers spatio-temporel à dans l'instant, et pourquoi il n'y a pas "rien" à la place.

 

Vous : Peut-on être scientifique si l'on ne croit pas à l'objectivité du monde extérieur ?

 

F. H. : On ne peut pas être scientifique si on y croit. Le fait que l'univers est totalement subjectif est largement démontré. Evidemment, il est parfois difficile d'admettre les évidences, c'est pour cela qu'on essaie encore de comprendre l'univers avec les armes de la Physique. Mais cela n'est pas scientifique.

 

Vous : Qu'est-ce qui est scientifique, s'il n'y a rien ?

 

F. H. : Pour être scientifique, il convient de faire appel au moins d'hypothèses possible. Pour expliquer l'univers, il n'y a besoin d'aucune hypothèse. La Nécessité du Néant n'en est pas une comme on le démontre à l'aide des sept certitudes fondamentales dont aucune n'est hypothétique. L'HYPERSCIENCE est véritablement scientifique car elle s'appuie sur du certain, non sur des postulats. Croire par exemple que le temps et l'univers sont des données physiques, est un postulat sans fondement qui interdit leur compréhension, car rien ne prouve que le temps et l'univers existent ailleurs que dans notre sensation. Des l'instant qu'on part de postulats, on s'interdit toute connaissance certaine.

 

Vous : Les physiciens s'interrogent parfois sur la nature spirituelle du temps. Mais ils sont bien obligés de faire des hypothèses pour le vérifier.

 

F. H. : Jusqu'à présent, on essaie de remonter le temps, jusqu'aux origines de ce qu'on appelle le "big bang". Ce faisant, on affirme l'existence objective du temps, et cela interdit sa compréhension. Mais c'est le postulat habituel de la Physique qui, par définition, croit à l'existence d'un monde physique, ce qui est une erreur.

Etre scientifique, c'est expliquer les choses avec le moins d'hypothèses possible. C'est donc expliquer la sensation des choses, qui n'est pas une hypothèse, et non les choses elles-mêmes, qui en sont une.

Se laisser leurrer par la sensation de temps, croire au temps au sens physique, conduit à en chercher le commencement. Or le "commencement" du temps ne peut évidemment pas être situé quelque part DANS le temps : puisque le temps est tout entier une sensation présente, c'est dans le présent de cette sensation qu'il faut en chercher non pas le commencement, mais la cause. Une cause peut parfaitement être éternelle, et de fait, si elle l'est, la sensation de temps le sera elle aussi. Pour expliquer le temps, comme pour expliquer l'unives, il faut et il suffit d'en expliquer la sensation.

 

Vous : Mais où chercher cette cause sinon dans le passé ?

 

F. H. : Comprenez bien que si la cause de l'univers était dans le passé, il n'y aurait plus aujourd'hui le moindre univers. Pour qu'il y ait sensation de temps maintenant, il faut qu'il y ait sa cause maintenant. La cause doit toujours être là pour qu'un effet soit sensible. Si la cause disparaît, l'effet fait évidemment de même. A moins d'imaginer qu'un effet puisse ne pas avoir besoin de cause, ce qui, dans le désarroi actuel de la pensée scientifique, est devenu une idée à la mode. C'est une profonde erreur que de croire l'univers issu d'une création passée. Et cette erreur est la même pour les scientifiques et pour les religieux. Si la création était passée, l'univers aurait disparu immédiatement aprè. Or au contraire, il évolue, et nous nous perfectionnons sans cesse. La cause qui nous fait évoluer subsiste donc, et il semble alors sensé de penser que c'est sans aucun doute cette cause qui est à l'origine de l'univers.

 

Vous : Qu'est-ce qu'une cause ?

 

F. H. : La cause d'une chose est le BUT qui a cette chose pour MOYEN. On sait qu'il y a une nécessité, celle du Néant, et ce qui permet d'affirmer que ce but est bien la cause de toute chose, c'est la démonstration que ce but suffit à engendrer toute chose. La cause première est la nécessité de cette chose. Si une chose n'est pas nécessaire, on voit mal pourquoi elle serait, puisque ce qui va de soi, c'est le néant. A moins de croire au hasard, mais c'est une position intenable rationnellement.

Une nécessité suppose un but. Si je veux connaître la cause, je dois chercher le but dont elle est le moyen. A qui profite le crime, en quelque sorte. Cela est une loi incontournable, et ceux qui essaient de s'en détourner aboutissent toujours à l'impasse. Vous vous apercevrez petit à petit de l'extraordinaire fécondité de ce principe que la cause est toujours future, jamais passée.

Vous avez la sensation de temps maintenant. Vous pouvez en conclure avec certitude d'une part que sa cause originelle est présente, et d'autre part que ce temps est intérieur à vous-même, à votre sensation, à l'esprit.

Vous croyiez vivre dans le temps et l'espace ? C'est le temps et l'espace qui sont en vous. Qui vivent en vous et par vous. Tout entier ils s'y trouvent, passé et avenir et toutes dimensions. Vous croyez que ce temps, que cet univers, a été créé ? C'est vous, l'esprit, qui en ce moment en créez l'effet. Et je vais vous dire une chose : si l'univers était extérieur à votre esprit, vous ne pourriez en aucun cas en avoir la moindre conscience. Vous êtes consciente de moi ici et maintenant ? Concluez-en que je suis en vous, que je suis une partie de vous. Sinon vous vous leurrez, et vous vous interdisez d'aimer. On n'aime les choses que parce qu'on est les choses.

 

Vous : Ce que vous me dites là me fait penser que vous êtes en train de fonder la morale fondamentale, christique par exemple : aimer son prochain comme soi-même... Mais rationnellement.

 

F. H. : Aimer son prochain comme soi-même c'est-à-dire en tant que soi-même, parce que C'EST soi-même. Cela veut dire renoncer à toute exploitation de l'autre, ou des animaux, ou de la planète. L'univers n'est pas à notre disposition. C'est le fondement de la SOCIO-THÉRAPIE qui a pour but de guérir notre civilisation de ce genre d'excès. Et il n'y a besoin d'aucun mysticisme pour aboutir à cette conclusion que la sainteté est la seule attitude juste. La Logique, si elle est suffisamment rationnelle, y mène radicalement.

 

Vous : C'est le fondement d'une morale sans dogme recherché par les scientifiques et les politiques. Pourquoi les scientifiques ne l'ont-ils pas découverte ? Le monde n'en serait peut-être pas là !

 

F. H. : La Physique a intérêt à ce que le monde reste physique. Elle fait ainsi le jeu de l'exploitation. C'est aussi pourquoi on défend encore la théorie du "Big Bang", à laquelle aucun scientifique sérieux ne croit plus depuis longtemps, mais qu'on continue néanmoins d'enseigner. D'ailleurs, même la Physique parvient à la même conclusion : "tout est nombres, tout est pensée" disait HEISENBERG. Il ne disait pas "tout est matière", ou "tout est gravitation", comme le suppose le "big bang". La Physique quantique, en montrant que l'acte présent d'observer est essentiel à l'existence-même du phénomène observé, est acculée à reconnaître que l'univers est une illusion intérieure à l'esprit. En ce sens elle contredit formellement la théorie du "big bang", qui suppose que l'esprit soit une évolution à partir d'une explosion de matière (ou équivalent). C'est un peu gênant quand on enseigne simultanément les deux théories dans les mêmes universités. Et en présentant ces deux théories comme des modèles de scientificité !

 

Vous : C'est ce qui fait la richesse de la Science que d'être multiple et en recherche.

 

F. H. : C'est ce qui fait son incohérence. On a le droit de se tromper. Mais quand on le sait, il est scientifique d'accepter au moins les remises en cause.

 

Vous : Etes-vous davantage le tombeur des sciences ou des religions ?

 

F. H. : Le poil à gratter, tout au plus. Je suis un ami de la Science, je lui apporte une rationalité extrême, indispensable pour mériter le nom de "Science". De même, je suis le meilleur ami des religions, contrairement aux apparences. Je leur apporte le fondement rationnel qui leur manque. Il est très important d'avoir une religion, ou une discipline de vie, fondé sur des certitudes. C'est le meilleur moyen d'évoluer vers le but qu'on peut appeler "Dieu" (cette unité absolue inaccessible à laquelle nous aspirons et qui nous donne vie). L'important dans la religion, c'est la discipline spirituelle et l'attitude morale vis-à-vis de l'autre. Pour la justifier, les religions ont toujours eu besoin d'une cosmogonie à laquelle croire, sans quoi les angoisses métaphysiques remettent tout en cause. Aujourd'hui, plus besoin de croire, la certitude est à notre portée. Le fondement n'est plus mystique, il est rationnel, et donc plus puissant. Mais c'est le fondement de la même discipline, toujours aussi indispensable, et c'est pourquoi j'encourage toujours à rester fidèle à sa religion, et en même temps à respecter celle des autres. Chacun a le droit et même le devoir d'aller vers le but de la façon qui lui convient. Le but est le même pour tous. Les scientifiques, les athées et tous les êtres de l'univers vont aussi vers ce but et cherchent les certitudes qui les y mèneront avec le moins de souffrance possible.

 

Vous : Vous avez fait votre numéro de charme, on peut peut-être revenir à l'interrogation "d'où vient l'univers" ? Et le "point-zéro" devient-il une pure illusion tout comme l'univers, puisqu'il n'y a pas de commencement ?

 

F. H. : De quel charme parlez-vous ? Je reconnais que tout le monde cherche sa voie, ce qui est bien le signe de l'unicité du but, et j'en tire un sentiment de profonde unité et de profonde fraternité, même vis-à-vis de ceux qui freinent leur évolution et celle des autres par peur du Vrai, par peur de cette réalité qui remet l'égo et la réalité physique des choses en cause. Cela se comprend, la solitude infinie de l'Etre réel que nous sommes fait peur. Pourtant, tout le monde sait bien que toutes les expériences de la vie sont là pour nous amener à l'assomption de cette solitude. Moi aussi, elle me fait peur. Sinon je ne me créerais pas un corps, un univers matériel pour me délimiter, et d'autres images de moi pour communiquer avec. L'Etre est la fuite de l'Absolu aussi sûrement qu'il en est la recherche. C'est toute notre contradiction qui fait le drame de l'existence, et qui est aussi à l'origine de l'effet de matière, là où ces deux volontés contraires se neutralisent dans une apparente inertie.

 

Vous : Je suis sidérée par l'aisance avec laquelle vous résolvez, en deux coups de cuiller à pot, les grands mystères qui résistent aux chercheurs depuis si longtemps ! Quand je pense qu'on dépense des milliards dans des accélérateurs de particules pour comprendre ce qu'est la matière et que vous venez de donner la réponse !

 

F. H. : Vous savez, lorsqu'on tient le bout du "fil d'Ariane", il suffit de tirer un peu et tout suit. Mais tant qu'on n'a pas trouvé le bout, tant qu'on n'a pas compris d'où vient la conscience d'être, on ne peut que rester dans le noir. L'interrupteur se trouve près de la porte. Mais au-dessus ce n'est pas l'interrupteur, et en-dessous ce n'est pas non plus l'interrupteur. Celui qui a mis la main dessus n'a pas de raison d'être déifié. Mais pour en revenir à votre question, je dirai que le "point-zéro" est au contraire la seule chose qui "soit" réellement, et on n'en est jamais sorti. Ce point-zéro c'est précisément le refus du but. Le fait que le Néant, bien que nécessaire, est impossible sans l'Etre. L'Etre, l'univers, en est le moyen. Il en est le moyen dans la mesure où il permet le zéro par opposition à l'infini. Vous vous rendez compte, en effet, que l'infini vous paraît extérieur, et que vous avez l'impression d'en être le centre, un point nul avec un peu de corps et de personnalité autour, bien que de toute évidence, vous n'êtes pas le centre, puisque, nous le démontrons, l'esprit est le Tout.

Eh bien ce centre est le moyen de la nullité. C'est par l'expulsion de l'infini que la nullité peut être. Parce que l'infinité, elle, est de toute façon : il y a toujours un Tout, que ce soit "Dieu", la "matière", l'esprit ou le "néant". L'infini (dans ce sens de totalité) est une réalité incontournable. Par contre, la nullité n'est pas un absolu au même titre. La nullité pose une condition pour être effective : c'est que l'infinité lui soit autre, "extérieure". Eh bien voilà ce qu'est l'espace, comment naît la sensation primaire d'un infini extérieur, et donc comment naît la conscience. "La Lumière fut", ou plutôt est, paraît, parce que c'est le seul moyen pour que le principe absolu de nullité soit.

 

Vous : Et alors ? Pourquoi me parlez-vous de cette "nullité" ? Pourquoi faudrait-il que cette nullité apparaisse ?

 

F. H. : Mais, Chère Madame, n'étions-nous pas partis de cette déduction incontournable que le NEANT est la nécessité absolue ? La seule chose qui se justifie d'elle-même ?

 

Vous : Si, et alors ?

 

F. H. : Eh bien voilà, c'est fait. Car jusqu'à présent, la seule chose certaine, c'est le Tout infini. Qu'il soit vide ou pas. Pour qu'il soit le néant, il ne faut pas seulement qu'il soit infini, il faut qu'il soit nul. Car le néant, c'est l'infinité nulle, ou la nullité infinie. Et pour cela il faut deux choses : un principe d'infinité effectif, qui interdit toute limitation, sans quoi le néant ne serait pas infini et donc ce ne serait pas le néant, et aussi un autre principe indispensable : la nullité. Qui ne peut être effective que si elle se manifeste par le rejet de Tout. Et c'est ce qu'elle fait. Tout au moins c'est ce qui se fait tout seul et ce qui engendre la conscience. Voilà, au passage, vous êtes apparue, la conscience est apparue, non pas par hasard ni par suite d'une évolution, mais simplement parce que c'est le moyen indispensable d'aboutir au But absolu : le néant.

 

Vous : Je crois que j'ai décroché.

 

F. H. : Ce n'est pas grave, tout ceci est nouveau pour vous, il convient d'y réfléchir, de méditer sur ce néant nécessaire, sur les Principes qu'il suppose, et il y a pour cela tous les livres, indispensables, dont vous pourrez avoir besoin. L'important est qu'on ait compris qu'il existe une explication rationnelle de l'origine de l'Etre, et qu'elle permet d'expliquer parfaitement l'univers.

 

Vous : Parce qu'en plus, vous prétendez que cela explique l'univers ?

 

F. H. : Si ce n'était pas le cas, cet exercice n'aurait aucun intérêt. Il n'y a d'ailleurs pas d'autre moyen de l'expliquer. En partant de la matière, on ne peut expliquer l'esprit. On ne peut pas non plus expliquer la vie, l'univers et son fonctionnement. On tente de le faire depuis des décennies. On ne peut pas non plus expliquer la matière directement à partir du néant. Par contre on peut expliquer l'ESPRIT à partir du néant, et la matière à partir de l'esprit. Cela vaut quant même la peine de ne pas rejeter cette démarche a priori.

 

Vous : Je ne vous demanderai pas de le prouver maintenant, ce serait trop.

 

F. H. : Le principe est simple : la dualité de l'esprit dont je vous parlais, c'est la dualité "CONSCIENCE-AMOUR". La conscience sépare ce que l'amour, ensuite, réunit. La conscience c'est l'expulsion du Tout pour qu'il reste un centre nul, qui fait que le monde nous paraît extérieur. L'amour fait l'inverse : il réunifie : le centre tend à se fondre avec l'extérieur. Il ne peut faire autrement puisque le néant, donc l'unité, est le but. La conscience c'est la répulsion, l'amour c'est l'attraction. Ensemble, ils constituent l'Energie magnétique dont on démontre expériences à l'appui, qu'elle est l'unique constituant du monde apparemment physique. L'Energie Magnétique est le seul "champ" permettant d'expliquer tous les phénomènes physiques, que ce soit la gravitation, la forme de l'atome, la vie, le comportement des astres, celui de la cellule ou encore la lumière, le feu ou la chimie - voir nos livres. Elle est la seule énergie susceptible de générer à chaque instant un effet matériel, qui nous entoure à l'infini, puisque l'esprit est tout. Energie magnétique et esprit, c'est la même chose. C'est cette limitation matérielle de la vitesse de l'énergie, due au fait que l'expansion de la conscience vers sa propre infinité est freiné par la nécessité de maintenir l'infini à distance, qui limite notre corps et notre personnalité comme c'est le cas de tous les êtres en évolution. Il n'y a évolution que parce que le but ne peut être atteint, toujours refusé, ce qui engendre la sensation de temps après celle d'espace. Sans cette limitation indispensable, la conscience serait spontanément infinie, elle disparaîtrait donc et nous aussi. Vous voilà réconciliée avec la matière : elle vous permet d'échapper au néant.

 

Vous : La matière serait donc un subterfuge psychologique pour que nous restions conscience ?

 

F. H. : C'est cela, mais c'est un subterfuge involontaire, inévitable. La conscience est indispensable au néant puisqu'elle en permet la nullité, elle est donc aussi éternelle que lui. Sans matière, nous ne serions séparés par rien de l'infini. Nous laisserions entrer l'infini dans la nullité. C'est inacceptable. La membrane de la cellule qui la délimite est l'image de ce refus. C'est le corps qui nous empêche de nous fondre les uns dans les autres bien que nous nous aimions.

 

Vous : Finalement, ce "point-zéro" de l'univers, on n'en est jamais sorti.

 

F. H. : C'est ici et maintenant que se crée l'univers dans sa totalité. C'est en cela que, si je maîtrise mon esprit, je deviens infiniment libre. L'univers, le corps, ne sont une prison que tant que je n'ai pas pris conscience que c'est moi qui, inconsciemment, engendre cette prison d'instant en instant. Mais il suffit que je me rende compte que CE N'EST PAS L'ESPRIT QUI EST DANS LE CORPS, MAIS LE CORPS, tous les corps, et tout l'univers, QUI SONT DANS L'ESPRIT, et me voilà libre, disposé à "aimer mon prochain comme moi-même", parce que C'EST moi-même. Telle est l'initiation hyperscientifique proposée à l'homme de cette nouvelle Ere.

 

Vous : D'accord. Le temps est dans ma téte. Les fossiles sont en fait une sensation présente, et pas du passé. Je suis libre, seule et infinie. Qu'est-ce que je fais avec tout cela, moi, maintenant ?

 

F. H. : Le plus important n'est-il pas, finalement, de s'apercevoir qu'après des millions d'années de recherche de soi, l'homme s'aperçoive qu'il n'est pas limité, que son esprit étant infini, son intelligence du monde peut l'être aussi, et que finalement, la Logique est l'acte d'amour par excellence, la reconnaissance que ce que je perçois est de même nature que ce que je suis, qu'il y a identité au travers de la multiplicité ? Et puisque je suis l'unique source de toute conscience et de tout amour de mon univers, j'en suis le responsable, qui que je sois, et quoi que ce soit ? La vie est inévitable, et c'est un cadeau que je me fais à moi-même, pour me donner une chance éternellement recommencée d'être dans la joie. Ce que je fais de cela, c'est mon choix, mais quel qu'il soit, il me dirigera droit vers mon BUT, car seul ce but est source de vie.

 

Vous : Vous avez de la chance d'avoir un but. Comment avez-vous fait pour le trouver ?

 

F. H. : Cela est. Tout a toujours été accompli, et ce but est aussi le vôtre, même si cela est inconscient. Il est bon que cela reste inconscient pour s'y laisser aller. Mais il est bon aussi d'avoir compris que ce qui crée en nous ne veut que notre bien. C'est la voie de la confiance. L'être prend conscience petit à petit de lui-même, à force de confronter ses croyances à l'évidence qui est toujours un peu douloureuse. Nos personnalités en souffrent car elles sont amenées à changer, et ne sont que des supports pour que le but se manifeste à son rythme. Comme disait Jérémy : "Il n'appartient pas à l'homme qui marche de diriger ses pas".

 

VI - LA CAUSE PREMIÈRE ÉTERNELLE DE L'ETRE

 

L'Hyperscience face à l'éventuelle expansion de l'Univers

PRÉCISIONS SUR LA NÉCESSITÉ DU NÉANT

 

On appelle "nécessité du néant" le fait que seul le néant se justifie de lui-même, que seul il est possible, et que seul il n'a besoin d'aucune cause pour être. Elle se démontre par le fait que l'infini ne peut pas avoir de caractéristiques sans être défini. Il ne peut donc y avoir de "substance" infinie. Elle se démontre aussi par l'interrogation constituant le "je-suis". Etre pose problème, ce qui signifie que l'absence d'être est la solution, plus "logique" que l'être. Elle est la condition à l'établissement d'une logique réaliste, sous la forme que l'infini est nécessairement nul, le fait de postuler que l'infini peut ne pas être nul (ou égal à quelque chose) impliquant l'existence d'une réalité sans commencement ni fin ni cause, ce qui est une position déiste qui s'oppose à toute logique. Toute position de départ autre que "l'infini est nécessairement nul", sort du cadre de la logique, donc de l'interrogation elle-même.

 

Le fait que seul le néant soit possible est cohérent avec la vérité éternelle des prophètes de tous pays : "tout est illusion". Son corollaire : "seul "Dieu" est réalité", signifie que la cause de l'illusion est la seule réalité. La cause de l'illusion ne peut se définir que grâce à la nécessité du néant, à laquelle n'est opposable aucune autre nécessité rationnelle (ni "Dieu" ni l'homme ni l'univers ni l'être n'apparaissent comme des nécessités logiques). Le néant s'impose. Et pour qu'il soit, il faut et il suffit que les principes de nullité et d'infinité soient effectifs et qu'ils soient confondus. Cela ne semble pas trop contestable : le fait qu'il n'y ait rien peut paraître satisfaisant, mais cela sous-entend que ce rien soit tout, et cela engendre alors involontairement le principe d'infinité, même si on n'en fait aucun usage. La nécessité du néant s'avère créatrice.

 

On peut vouloir ne pas distinguer ce principe d'infinité lorsqu'on conceptualise "rien". Il n'empêche qu'il est sous-entendu comme s'appliquant à la nullité. Il est difficile de soutenir que s'appliquant à la nullité, il est la nullité elle-même. Rien, dans le concept de nullité pris en lui-même, ne sous-entend cette infinité. Pour qu'elle s'impose, il faut se situer dans le cadre de la nécessité du néant. Ce cadre est certes naturel, mais néanmoins l'infinité n'est pas un concept qui peut s'appliquer à quelque chose, d'où sa nullité impérieuse. Alors que la nullité le peut. Elle peut s'appliquer à l'infinité, mais aussi à toute autre réalité. Leur équivalence est donc incertaine, voire partielle. On peut toujours arguer que ces concepts sont invention de l'esprit. Ce n'est pas le cas : l'esprit, qu'il le veuille ou non, est infini, et en même temps nul. Il n'y peut rien. Dès lors, une nullité partielle, non infinie, peut, au contraire, être considérée comme un concept arbitraire. C'est ce caractère arbitraire d'une nullité non infinie qu'il convient d'étudier. Si ce n'est pas arbitraire, lié à l'esprit, on pourra dire que la "naissance" de l'infini du point de vue du zéro telle qu'on l'a décrite est bien l'explication de l'être.

 

Qu'est-ce donc que la nullité ? C'est une question de définition. Ou bien on la définit comme l'absence absolue, ou bien comme l'absence de quelque chose. En tout cas, l'infinité, c'est l'infinité nulle. L'infinité de quelque chose est un non-sens. Au contraire, la nullité de quelque chose n'est pas un non-sens, même si de fait, il n'y a pas quelque chose (si on nie ce sentiment de non-sens, c'est qu'on renonce à utiliser l'être pour comprendre l'être, ce qui est aussi un non-sens). Donc il y a une distinction au moins partielle entre le zéro et l'infini, qui suffit amplement à expliquer l'univers et l'être. C'est un indice de sa véracité. Ce n'en sera jamais une preuve, mais c'est amplement suffisant pour prendre position. On croit beaucoup plus fermement à la matière malgré l'absence d'arguments aussi forts pour la prouver). On peut donc bien sûr réfléchir encore à n'en plus finir sur les arguments et contre-argument à l'arbitraire de cette distinction. Ce sera probablement du temps perdu, mais faisons-le quand même pour voir s'il n'y a pas d'autres pistes, même si l'argument ci-dessus semble satisfaisant.

 

1 - On sait bien qu'il n'y a rien. On peut toujours dire : "et s'il n'y avait vraiment rien, pas d'être". C'est le cas. Et pourtant on constate aussi l'évidente illusion du Soi, rejet de l'infinité. Dès lors ou bien on cherche l'explication de l'être dans son néant lui-même, ce que nous faisons en y décelant une distinction entre le zéro et l'infini, ou bien on cherche une explication "extérieure", ce qui revient à ne chercher aucune explication. On a le droit. S'il n'y avait rien, il y aurait l'illusion d'être. La preuve : je suis. Nul et infini.

 

2 - La distinction de l'infini par le zéro est une illusion partielle, intermédiaire entre la réalité absolue (la nécessité du néant) et l'illusion totale (l'univers). Elle est source de toutes les autres illusions.

 

Puisque l'infini est forcément nul, il n'y a pas, de fait, de distinction. La distinction n'existe que du "point de vue" du zéro qui, pour être tout, a besoin d'être partout. Et pour être partout dans l'infini, il faut en être chaque centre. Certes l'infini n'est pas un espace, mais ce qui fait l'omniprésence du centre, c'est qu'il ne peut être situé quelque part. Il faut bien comprendre que l'infini est certes un point, mais il n'y a rien d'autre que ce point, ce qui lui ôte toute relativité d'espace (il n'y a rien autour, il n'y a pas d'autour). Un point sans limite d'aucune sorte, c'est déjà équivalent à une infinie multitude de points. Infini égale Zéro, et Infini égale Un. Etre seul ou en nombre infini, c'est la même chose. Etre en nombre infini est le moyen d'être seul sans être situé.

 

Il existe dans le fait d'être un point total, un paradoxe inexorable dont la multitude est l'obligatoire solution. Ce n'est qu'en méditant sur cette réalité ultime qu'on peut l'admettre, bien qu'on pourra toujours dire que c'est l'esprit qui pense et impose cela. L'évidence du "je-suis" étant incontournable, c'est vrai de toute proposition.

 

Pour qu'un point soit tout, pour qu'il soit sans commencement ni fin dans aucune dimension, et qu'il n'ait aucun volume et aucune durée, il faut qu'il se délimite-lui-même. Les multiples reflets du moi sont cette délimitation.

 

3 - L'évidence du "je suis" reliée à l'évidence qu'il n'y a rien et ne peut rien y avoir, est en elle-même la dualisation zéro-infini, le premier s'opposant de fait à l'autre qui ne s'y oppose pas. On peut estimer que cela n'est pas une explication logique. Ce n'en est pas une. On peut admettre que c'est une constatation mystique source de la logique, au même titre que la nécessité du néant. Dans ce cas, pas de problème.

 

Nécessité du néant (infini nul) implique infinité de la nullité, ce qui complique son cas. Cette complication c'est l'univers "Je-suis".

 

4 - Parallèlement au fait qu'on peut espérer un rien seul, sans infinité "extérieure", on n'a évidemment aucune peine à imaginer l'infinité comme n'étant pas nulle, même si c'est absurde et impossible. En principe, quand on parle néant, on pense "rien" et non "tout". Il est donc plus facile de concevoir la nécessité d'un principe effectif de nullité que celle d'un principe d'infinité, même si la nullité, pour être telle, est obligée de s'imposer à toute infinité, ce qui l'en rend inséparable. En tout cas cette infinité de la nullité ne va pas de soi (ce qui est la définition de l'être). Elle est pourtant obligatoire dans le cas du néant.

 

Parler du néant en termes d'unité zéro/infini, et non en termes de "rien-point", semble donc justifié. De toute façon, ce que l'on constate est le non-néant. L'être est une opposition zéro-infini. Il est donc clair que pour une raison quelconque, il y a de fait une distinction entre ces deux principe, qui, puisqu'elle constitue l'être, n'en est pas issue.

Face à cette double constatation 1°) il y a nécessité du néant et 2°) il y a dualité zéro/infini non issue de l'être et sans que ce dernier soit une nécessité, on peut raisonnablement conclure que cette dualité est directement issue de la nécessité du néant. Il pourra certes toujours subsister un doute sur le fait que cette dualité a une autre cause. Mais compte-tenu que le néant peut se définir, sans réticence logique déterminante, comme cette dualité dans l'unité, on est fondé à estimer satisfaisante cette explication des causes premières.

 

Une fois admise, même provisoirement, cette idée que pour que le néant soit, il lui faut être infini et il lui faut être nul, ce qui n'est pas le même attribut, même si être infini implique être nul, et être nul finit par impliquer d'être infini (et que l'implication réciproque est une "équivalence"). L'implication zéro vers infini est loin d'être aussi absolue que l'implication infini vers zéro. Cette dernière ne peut être qu'une tendance à devenir, et non une implication immédiate. En effet, alors que l'infini n'a aucun problème pour contenir le zéro, il faut bien reconnaître qu'un zéro qui contiendrait le principe d'infinité ne serait pas vide. Il y a même de grandes chances que, pour être zéro, il lui faudra interdire l'entrée de quoi que ce soit, a fortiori du tout. Le fait que le tout soit nul n'y change rien : pour qu'il soit nul, il faut que être nul, donc séparé du tout, soit possible. Distinct du tout, le principe de nullité est disponible pour le néant. C'est à partir de là que, par la dialectique du zéro et de l'infini, qui constitue l'esprit, toute illusion est clairement expliquée, chaque instant d'illusion vécue permettant la nullité de l'infini. Ce caractère explicatif n'est pas une preuve, mais l'indice qu'on est dans le vrai, compte-tenu que l'être n'empêche pas le néant bien au contraire. La vérité de l'être c'est le néant (instant présent nul et infini).

 

S'il y a UN, Univers ou Etre, c'est le Tout. Ce tout est nécessairement infini et par conséquent nul. Qu'il s'agisse d'une réalité ou d'une potentialité.

 

Ainsi que disait Einstein : "la Nature est le résultat de ce qu'on peut imaginer de plus simple mathématiquement". Les physiciens quantiques devraient donc mettre leurs calculs au panier et lui préférer cette seule formule qui suffit à rendre compte de la totalité du Réel sous toutes ses formes, ainsi qu'on le démontre dans les sites hatémiens.

 

Il faut se garder de considérer le néant comme un état primitif dont se seraient extraits, pour une raison obscure, les principes de nullité et d'infinité donnant l'illusion de l'être. Il faut au contraire considérer le néant exclusivement comme une éternelle NÉCESSITÉ, dont le premier effet de chaque instant est de produire les deux principes nécessaires à sa "constitution". Ces deux principes ne remettent en rien en cause le fait que seul le néant soit. Ni la nullité ni l'infinité ne sont des réalités tangibles. Au contraire, elles sont le néant lui-même sous deux "aspects" indispensables.

 

En tant que cause première, la nécessité du néant-but peut s'identifier au concept ". Cette abstraction de "Dieu" n'est qu'utilitaire. Ce n'est que du fait de l'impossibilité pour l'âme de s'unir à Lui que le "mental" existe, seul moyen de L'aborder. Si l'on veut appréhender "Dieu" dans sa nature, on ne peut le faire que par l'abstraction. C'est une description abstraite des causes du vécu. Mais ce qui existe, c'est le vécu, car il n'y a de "Dieu" que dans la mesure où il y a l'être pour s'éloigner de lui. Dans l'unité, "Dieu" ne signifie rien. Ce n'est que dans la dualité, c'est-à-dire dans le vécu, que "Dieu" a un sens, celui de l'Absolu refusé, et par suite recherché. Et cette recherche n'est qu'une seule recherche, celle de l'instant présent, c'est-à-dire de la réalité de la vie. C'est pourquoi "Dieu" est une "expérience" lorsqu'on en ressent la proximité. Comme toute expérience, il n'est pas du domaine métaphysique mais du domaine de l'illusion.

 

L'acte créateur d'illusion consiste à s'identifier à une image de soi, à un espace, au lieu d'être le tout inconscient ou le zéro omniscient. Et pour donner à cette image une consistance sensible, il faut extraire deux choses du réel, rejeter deux choses : 1°) un "passé" particulier susceptible de justifier mentalement l'existence de ce "présent" personnel, et 2°) un avenir totalement inconscient, qui contient tout le reste. Si l'on n'évacue pas dans l'inconscience la plus grande part de l'infini, il n'est pas possible de se définir. Ainsi je m'INCARNE, je me donne forme, et le maintien de cette forme se fait grâce à l'EMOTION, en l’occurrence la peur de changer. Le désir de changer, à l'inverse, est le reliquat de la nécessité du néant, le rappel que je me nie en étant quelque chose, et donc je suis contraint d'avoir le sentiment d'évoluer. Cet appel vers mon infinité est ce que j'appelle "Dieu", être conscient partout.

 

Si je suis incarné "quelque part", c'est que je le suis partout, mais pour que j'y aie conscience en chaque point, il faut qu'ici et en ce moment, je n'aie pas conscience d'y avoir conscience. Donc, tout est déjà réalisé mais je ne le sais pas. Ma conscience le refuse pour être consciente de "quelque chose". Tout est accompli, pour l'éternité, et je n'atteindrai jamais la conscience absolue. Alors quel est l'enjeu, qu'est-ce que je peux et dois faire dans cette histoire ? En quoi me concerne-t-elle ?

 

On l'a dit, l'enjeu est nul. Ce qui peut être est déjà, et tout cela est ici. Changer ceci ou cela c'est simplement déplacer la conscience d'une image vers une autre, mais toutes existent. Dans ce processus, je peux me croire manipulé, subissant cette nécessité. Mais ce n'est pas le cas. Je suis cette nécessité elle-même, je suis ce processus lui-même, "Dieu", et tout cela est là pour mon bien le plus absolu : rien. Paix infinie. Seule la Nécessité du Néant est. Choisis d'être heureux, c'est le seul enjeu, sois ce que tu es : nécessité du néant. Et le meilleur moyen de l'être, c'est d'être le BUT en s'en donnant un.

 

QUAND LA PHYSIQUE TUE LA PHYSIQUE

SI EXPANSION ACCÉLÉRÉE DE L'UNIVERS

IL Y A,

ELLE PROUVE QUE L'UNIVERS

EST D'ESSENCE SPIRITUELLE

 

L'expansion de l'univers est un fait généralement admis de la plupart des Astrophysiciens terriens, qui voient là l'une des principales découvertes du siècle. Ils opposent l'image statique ancienne de l'univers et l'image évolutive aujourd'hui enseignée. L'histoire de l'univers a fait croire que son expansion est due à son origine. Nous vous expliquons ci-dessous que le but que nous suggérons est beaucoup plus cohérent avec les observations.

 

Relevons seulement un de leurs aspects : cette expansion revient à dire que la densité est plus grande là où nous sommes, et plus on s'éloigne, plus elle est faible. On l'exprime aussi de la façon suivante : plus on prend une grande portion de l'univers, plus la densité est faible. A l'extrême, cela veut dire que si l'on prend l'univers dans sa totalité, c'est-à-dire l'infini (même si on suppose que la matière s'arrête au bout d'un moment), la densité de l'ensemble s'avère nulle.

 

Cela est fort intéressant. En effet, si l'univers n'était pas en expansion, ou tout au moins si sa densité était uniforme, elle ne serait pas nulle globalement. Le fait qu'elle soit en diminution avec la distance (densité qui tend vers zéro quand le volume tend vers l'infini) IMPLIQUE que l'univers est nul, puisqu'il EST évidemment infini.

 

Tout le monde n'est pas d'accord sur le fait que l'univers ne soit pas infini, mais c'est un autre problème : cela veut dire que les astres, la matière, s'arrête au bout d'un moment. Mais même si cela est ainsi, cela ne change rien : au-delà de la matière, même vide, cela continue de s'appeler "l'univers". S'il existe un vide infini à l'infini, cela constitut le Tout, le Un, et par définition, l'Univers. Il n'y a aucune raison de définir l'univers par un nombre d'étoiles. L'espace, si vide soit-il, fait partie de l'univers.

 

Les HATEM, qui ont toujours douté de l'expansion de l'univers, disant qu'il s'agissait d'une hypothèse pas impossible, mais incertaine et mal fondée, constatent néanmoins que cela infirme toute idée d'explosion de matière, mais au contraire confirmerait l'un des concepts les plus novateurs et les plus importants de leur théorie : le fait que l'infini soit forcément nul, interdisant au Tout d'avoir une densité si petite soit-elle, et qu'on peut rapprocher de la "Nécessité du Néant" découverte par Frank HATEM. La nullité obligatoire de l'infini est, selon Frank HATEM, l'axiome fondateur de toute la Logique : si l'on croit à un infini non nul, on est déiste et non rationaliste (voir plus haut).

 

Cela dit, la diminution de la densité de l'univers avec la distance ne signifie pas forcément que l'univers soit en expansion. Elle signifie seulement quelque chose qui confirme encore la thèse de Frank HATEM : l'ego au centre est la densité maximum perceptible. Là où se trouve l'ego (là où il se croit) se trouve la résistance maximum de l'esprit à son infinité, et donc la sensation de matière la plus dense perçue. Celle-ci n'est pas objective mais dépend de l'ego.

 

Ceci expliquerait que nous nous trouvons au centre de l'"expansion". Qui que je sois, où que je sois, n'importe où dans l'univers, je suis toujours le centre de cette expansion apparente, du fait que j'y place mon ego et que l'infinité de l'espace commence là.

 

L'Hyperscience, une fois de plus, donne donc une explication rationnelle très simple et très satisfaisante à un fait d'observation incompréhensible en termes physiques : la densité décroissante de l'univers avec la distance.

 

En outre, si cette observation s'avère vérifiée et certaine, ce qui n'est peut-être pas près d'être le cas, il faut le souligner, elle serait la "vérification physique" de la véracité de la théorie HATEM, la seule à affirmer depuis toujours la nullité globale de l'univers (la seule scientifique, car le Tao et peut-être le Vedanta disent à peu près la même chose). Bien entendu la Métaphysique ne recherche pas de vérification physique, mais il est normal que le monde en manifeste les lois.

 

L'expansion est donc loin de prouver la réalité du Big Bang. Cette dernière théorie suppose, en effet, une quantité de matière très concentrée au départ, et la même à l'arrivée mais très dispersée. Elle suppose même une densité infinie (mais non nulle, ce qui est absurde), donc une masse infinie et indéterminée, qui serait la même actuellement. C'est peut-être cette quantité de matière indispensable à la cohérence de la théorie qui fait qu'aujourd'hui les Astrophysiciens sont à la recherche de la "masse manquante" (90 % de la matière échapperait à l'observation possible !).

 

Non seulement elle ne permet pas de prouver le Big Bang, puisqu'en contradiction avec lui elle suppose que l'univers soit nul, sans masse, mais en plus elle met en évidence que l'univers n'existe pas en soi. S'il n'a pas de masse, l'univers n'est pas matière. S'il n'est pas matière et qu'il "existe", c'est qu'il n'est qu'illusion. S'il n'est qu'illusions, c'est qu'il est exclusivement spirituel. "Illusion" supose "esprit" pour percevoir cette illusion.

 

Voilà donc comment, une fois de plus, la Physique tue la Physique. Même en observant la matière au non de sa réalité, et de la non-réalité de l'esprit en soi, positions qui sont inhérentes à la position dominante des physiciens actuellement, la méthode expérimentale finit par donner raison à Hermès Trismégiste, à Aurobindo, à Krishnamurti, à Bertrand Russell et aux Hatem : il n'y a pas d'univers ; l'observation sensorielle n'est pas l'observation du réel ; l'univers est illusion mentale.

 

Si illusion il y a, c'est que l'ESPRIT, lui, est réel. Et nous voilà redonnant raison à Descartes et tant d'autres. Le Big Bang est mort, à moins qu'il ne devienne spiritualiste.

 

En fait, c'est la seconde fois que la Physique tue la Physique. La première fois, c'était en étudiant l'atome avec l'approche quantique. La matière échappe à l'observateur, elle n'a pas de réalité objective.

Ainsi, quels que soient les efforts des physiciens pour croire au Physique, au mesurable, à l'"objectif", on est bien obligé d'admettre que tout n'est que subjectivité. La seule théorie valide à l'heure actuelle pour expliquer l'univers est donc bien la Psycho-Cosmogenèse des HATEM, qui explique tous les phénomènes physiques de façon subjective, par l'esprit qui est premier, la matière n'en étant qu'une sensation, et qui plus est, qui EXPLIQUE l'esprit dans son origine permanente à partir du néant le plus absolu.

 

"Vous êtes en train d'insulter les physiciens et de les traiter d'imbéciles", diront à nouveau certains. Pourtant il n'y a dans ce discours purement rationnel aucun désir d'embêter les uns ou les autres. Simplement nous mettons l'évidence en évidence. Si ceux qui soutiennent l'absurde se sentent insultés, ce n'est pas notre faute. Personne ne les oblige à défendre ce qui ne résiste pas à l'analyse. Personne n'oblige le physicien à croire ce qu'on lui a appris à l'école. Personne n'oblige l'homme à avoir peur de la nullité de l'infini, ou peur du fait incontestable que la matière est DANS la conscience, et non à l'extérieur.

 

L'EXPANSION APPARENTE DE L'UNIVERS PHYSIQUE,

C'EST L'EXPANSION DU "MOI" VERS L'INFINI

 

A partir d'une explosion, il est impossible que les galaxies puissent accélérer leur vitesse d'éloignement. Elles ne peuvent que maintenir leur vitesse constante, si elles sont parfaitement libres dans l'espace. Elles ne le sont pas : freinées par les champs magnétiques de la matière environnante, elles ne peuvent que ralentir en s'éloignant.

 

Il est possible que l'univers soit en expansion, bien que cela reste à démontrer de façon catégorique, et pas seulement par l'observation d'ondes lumineuses d'âge incertain, et du décalage vers le rouge des spectres lumineux interprété, faute de mieux, en termes d'effet Doppler.

 

Ce décalage accentué fait dire aux physiciens que plus les galaxies sont distantes, plus elles vont vite. On est en droit de se demander pour quelle raison un objet en mouvement pourrait aller de plus en plus vite sans être entraîné par un processus quelconque d'accélération. Il n'est d'ailleurs nullement démontré que les galaxies ou étoiles dont le spectre paraît aujourd'hui décalé vers le rouge, aient été un jour aussi "bleues" que les plus proches. De toute façon, s'il était vrai que l'explosion ait eu lieu à un instant zéro du temps, il n'y aurait aucune raison que certaines soient très éloignées et d'autres très proches, comme s'il en naissait en permanence. Il en naît d'ailleurs en permanence. Il ne s'est probablement rien passé de spécial il y a quinze milliards d'années, même si certains s'étonnent qu'on ne remarque aucune étoile plus vieille. Il peut y avoir à cela tant de raisons, et l'observation (et plus encore l'interprétation) est un art tellement sujet à caution !

 

En tout cas, que des galaxies accélèrent leur vitesse d'éloignement sans être attirées par quelque chose, tiendrait du miracle. Supposons cependant que ce soit une réalité. Cette expansion de l'univers "physique" s'apparenterait curieusement à l'expansion métaphysique du Moi, centre virtuel de l'infini, dans sa quête de réunification avec cet infini, absorbant l'espace qui l'entoure et évoluant ainsi depuis les formes les plus primitives de la "matière" jusqu'à l'Absolu appelé "Dieu". Teilhard de Chardin était proche de cette thèse, la seule démontrable.

 

Plus l'esprit évolue, plus il se rapproche de son but, et plus il accélère son expansion et son évolution, l'attraction (le désir) augmentant au fur et à mesure que la distance diminue, concentration de l'énergie qui est à l'origine de la Loi de Newton.

 

Or cette "expansion" et cette "accélération" se produit sans qu'il soit nécessaire d'insuffler davantage d'énergie, sans lancée initiale quelconque, et surtout pas une explosion. L'accélération manifeste le fait que l'esprit approche de plus en plus de son BUT.

 

Le "Big Bang" refuse l'idée de but. Il impose l'idée d'origine datée, de cause préalable lançant la machine. Dans ces conditions, il s'oppose à toute idée d'accélération. Au contraire, s'il y a but, alors l'expansion accélérée apparaît évidente. Finalement tout se passe comme si les étoiles et galaxies, loin d'avoir été propulsées par une explosion lors de leur concentration initiale, se trouvaient happées et de plus en plus vite, par un but dont l'attraction est inversement proportionnelle à la distance. Là oui, on comprend que l'univers puisse être en expansion accélérée. Mais cela suppose deux choses :

 

1°) Que l'univers ait un but, que l'infini soit son objectif ; pour des raisons liées à la "culture" physicienne, on croit toujours que la cause est passée, antérieure à l'effet. Nous verrons que c'est une erreur : la cause est toujours le BUT de l'effet, sa raison d'être, donc à venir.

 

2°) Que ce soit l'esprit qui commande et constitue tout cela. Pourquoi l'esprit ? Nous n'allons pas entrer dans des démonstrations qui nous entraîneraient trop loin pour le moment (voir la suite du présent ouvrage), mais lorsqu'on aura analysé le problème un peu sérieusement, on se rendra vite à l'évidence que la matière ne peut être régie que par l'entropie (déperdition de l'énergie) alors que la "néguentropie", la croissance en énergie ou en information, ne peut venir que d'une NÉCESSITÉ dont on comprendra vite qu'elle est mentale. La "matière" est incapable de progrès sans la volonté.

 

"Rien n'est plus fécond pour l'homme qu'une vision juste de l'univers" (Irvin Laszlo)

Ce texte a été écrit pour l'essentiel en 1992 et publié sur internet en 1995. Oui, vous n'étiez peut-être pas né(e) et Internet vivait ses premiers balbutiements. Mais la théorie a été découverte en deux étapes, en 1955 et 1985.