GUÉRIR DE LA MORT


Psychologie Holistique


la MORT existe-t-elle ?

 

 

PEUT-ON AVOIR UNE CERTITUDE

 

SUR L’IMMORTALITÉ DE L'ESPRIT ?

 

La seule façon de répondre avec certitude à la question de l'immortalité, est de comprendre ce que c'est que l'esprit, et ce que c'est que soi par rapport à cet esprit.

 

Cela est aujourd'hui établi. On sais désormais que l'esprit est simplement l'opposition des deux principes métaphysiques constituant le néant : nullité (ou zéro) et infinité. L'être est l'opposition du zéro à l'infini, du point de vue du zéro. Car du point de vue de l'infini, il n'y a aucune opposition. Le zéro est contenu dans l'infini.

 

L'origine de l'esprit à partir du néant est expliquée de façon exhaustive dans le " Livre de l'Infini " de Frank HATEM : "Quand la Réincarnation Devient une Certitude Scientifique ". Il n'est pas possible ici d'entrer dans ces développements mais vous pouvez cliquer sur le site sur l'esprit, ou celui sur la Nouvelle Genèse, qui expliquent tout cela.

 

L'essentiel est de comprendre ce que c'est que l'esprit, de reconnaître son éternité, et aussi de comprendre que VOUS ETES CET ESPRIT, et rien d'autre, cela pouvant désormais être démontré rationnellement.

 

 

Qui êtes-vous ?

 

Une personne ? Un corps ? Un destin ? Non. Vous êtes l'esprit, ce qui a conscience d'être, le seul esprit dont vous ayez conscience dans votre univers. Les autres y sont perçus comme des corps, manifestant l'esprit, mais dans votre univers il n'y a qu'une seule sensation d'être, c'est vous-même. Il n'y a jamais d'autre esprit que SOI. Vous êtes le fait de ressentir autour de vous une étendue qui vous apparaît comme matérielle, et dont votre propre corps fait partie.

 

Sans aucun doute, vous n'êtes pas ce corps personnel. Vous "avez" un corps. Les expériences de "sorties du corps" ou de retour après une mort sont innombrables et ne peuvent plus être mises en doute : ceux qui les ont vécues sont formels : leur corps est seulement un aspect d'eux-mêmes, mais ils existent aussi sans lui.

 

En allant plus loin, il faut comprendre que vous n'êtes pas non plus vos pensées, ni même vos sensations. Celles-ci passent et changent, vous, vous restez. Vous êtes ce qui, en vous, a des sensations, a des pensées, comme il a un corps.

 

Que reste-t-il donc de vous si vous n'êtes ni corps ni émotions ni pensées ? Il ne reste que le fait d'être le centre d'un infini, centre d'où émanent vos sensations, vos pensées, votre amour, mais centre qui ne contient RIEN. C'est une expérience de méditation que chacun peut faire. Tout l'univers apparaît "extérieur", et fait partie de l'ensemble de vos sensations.

 

On peut donc vous définir (vous ou quiconque a conscience d'être) comme la sensation pour le zéro d'avoir l'infini à l'extérieur de lui. Voilà ce que vous êtes réellement.

 

 

L'ESPRIT est-il éternel ? 

 

L'esprit est UNIQUE et ÉTERNEL, car il n'y a qu'une nécessité et une seule à l'origine de l'esprit. Cette nécessité qu'on vous explique dans le livre déjà cité, est éternelle. L'esprit qui en découle l'est donc également.

 

Il ne peut y avoir plusieurs esprits car cette cause concerne une relation entre principes éternels qui n'ont pas de pluriel. Le fait que nous soyons tous individuels n'empêche pas cette unicité de l'esprit. Nous sommes tous le même esprit vivant un univers différent, d'une façon ou d'un point de vue différent.

 

Prenons la précaution de rappeler que cet esprit, c'est vous. Qui que l'on soit, celui qui a la conscience est cet esprit TOUT ENTIER. Vous êtes donc l'esprit, vous n'êtes en aucun cas votre personnalité ni votre corps, qui, eux, sont mortels et ne sont que des sensations passagères de votre esprit. 

 

 

Qu'est ce que l'Esprit ? 

 

L'esprit, comme on l'a expliqué à plusieurs reprises, est l'union/séparation de deux principes : la nullité du néant et l'infinité du néant, inséparables mais distincts. La conscience est cette distinction qui nous fait nous croire au centre (le zéro) d'un infini (extérieur).

 

L'esprit n'est pas que conscience (distinction, séparation). Il est aussi AMOUR. L'esprit se vit éternellement dans l'amour puisque la séparation qui l'engendre a pour but éternel l'unité (pour la démonstration, cliquez ici). Cette volonté de réunification entre soi et le monde extérieur, entre le zéro et l'infini qui, ensemble peuvent constituer le Néant, c'est l'Amour. 

 

 

Pourquoi l'existence ? 

 

Puisque la conscience est éternelle, l'amour est éternel. Le néant, véritable but, reste inaccessible à l'esprit, puisque la conscience est indispensable au néant. L'univers, tout entier dualiste et paradoxal, est la manifestation de cette contradiction entre deux forces opposées et complémentaires, et cela se voit aussi bien dans la dualité lumière-ténèbres que dans celle du bien et du mal ou de l'homme et de "Dieu".

 

Éternellement les deux pôles se rapprochent (elle prend d'abord une forme énergétique puis gravitationnelle au niveau des particules et des minéraux, puis assimilatrice au niveau des végétaux, sexuelle au niveau des animaux, et communicationnelle au niveau de l'homme, en attendant qu'elle devienne -vraiment- religieuse lorsque l'homme a atteint sa réalisation).

 

Cette évolution vers l'unité se fait sans jamais réaliser l'unité, d'où son éternité et toutes les formes vivantes qui en découlent. Cette impossibilité du But est ce qui pousse l'univers à évoluer toujours vers davantage d'amour. Toute l'évolution de l'univers, organique d'abord, spirituelle ensuite, s'explique par la poursuite éternelle de ce but impossible, mais éternellement nécessaire, qu'est le Néant. Même la mort ne permet pas de réaliser ce but.

 

 

A quoi sert la mort ? 

 

Je suis le tout mais je me limite à une partie de moi-même, ma personnalité. Cet effort de limitation est fatiguant. Je ne peux le maintenir éternellement. Périodiquement, je suis obligé de me reposer, de me laisser aller à moi-même.

 

C'est d'abord le sommeil, qui laisse l'inconscient redevenir dominant, dans une expansion de conscience encore limitée, mais qui me permet de retrouver les forces de revenir dans le corps.

 

C'est ensuite le " voyage astral ", technique de simulation de la mort qui consiste à provoquer une relaxation extrêmement profonde où l'esprit, là aussi, redevient un peu ce qu'il a toujours été : infini.

 

Mais tout cela ne suffit pas, même si le sommeil comme les voyages astraux sont des facteurs de longévité. A la longue, la fatigue est la plus forte et il faut se décider à dormir pour de bon. Le corps n'est plus en état de marche, il faudra en changer.

 

En attendant, il faut se reposer, c'est-à-dire laisser le soi s'ouvrir au collectif, ne plus se limiter au personnel qu'est le corps, toucher jusqu'au fin fond ce qu'il a ignoré pendant toute la vie matérielle.

 

La limitation est indispensable, mais elle ne peut pas être éternelle, car nous ne sommes pas corps.

 

L'inconscient est seul juge du moment où le corps ne peut plus servir à remplir les besoins spirituels de la personne. En aucun cas le conscient ne doit intervenir volontairement pour provoquer la mort, même sous les prétextes apparemment les plus spirituels.

 

 

Qu'est-ce qui, en moi, meurt,

si l'esprit est éternel ? 

 

La mort n'existe que pour les sensations de notre esprit, qui sont habituelles et même ancestrales (d'où leur matérialité) et selon l'idée que l'on a de soi, ces sensations qui peuvent mourir sont plus ou moins superficielles (généralement la personnalité subsiste), mais tout ce qui n'est pas la pure opposition zéro-infini peut mourir. Ce ne sont que des créations provisoires. Par contre cette sensation d'être, fondamentale, ne mourra jamais. C'est elle qui s'identifie à tel ou tel règne (minéral, végétal, animal, humain ou autre) ou à telle ou telle personnalité qu'elle croit être. Illusion nécessaire mais illusion quand même.

 

 

Qu'est ce que le corps ?

 

L'esprit s'identifie forcément à quelque chose qu'il n'est pas, c'est le seul moyen pour la nullité du néant de rester en permanence opposée à l'infini. L'illusion du "moi" plus ou moins évolué est donc absolument indispensable. C'est elle qui permet notre "évolution" vers le but. 

 

Qu'est-ce donc que le corps, si tout est esprit ? Le corps, c'est une apparence de l'esprit. Le résultat de sa dimension créatrice. Le fait de séparer engendre l'apparence de ce qui est perçu "à l'extérieur".

 

Première essence du corps. Par un processus décrit en détails dans le livre "LA FIN DE L'INCONNAISSABLE", cette dualité soi/extérieur devient "énergie magnétique" puis prend la forme atomique que nous connaissons dans la "matière". Mais il s'agit toujours d'esprit. Il serait intéressant, pour expliquer l'incarnation, d'expliquer pourquoi l'esprit devient matière, mais cela nous entraînerait trop loin (voir site "Quelle Science pour Demain" ou mieux, nos livres). Comprenons simplement que ce qu'on appelle l'"involution", l'"emprisonnement dans un corps matériel", n'est pas une chute. Nous ne venons pas d'un absolu d'amour pour tomber dans la division, au contraire, nous allons éternellement vers un amour de plus en plus grand. L'incarnation c'est le fait pour la conscience de refuser l'unité. C'est son travail. Elle est là pour faire en sorte que la nullité du néant soit effective, et donc se sépare de l'infinité. Ce faisant, comme l'infinité est néanmoins une nécessité pour elle, c'est par une RÉSISTANCE permanente à l'évolution qu'elle y parvient. Cette résistance, c'est l'effet de matière, qui prend forme atomique pour des raisons parfaitement claires maintenant grâce à l'HYPERSCIENCE. Ainsi l'esprit se donne-t-il un corps.

 

 

Qu'est ce que l'Âme ? 

 

Bien. Mais que devient l'"âme" dans tout cela ? Qu'est-ce que l'âme ?

L'âme est le fait pour l'esprit de se donner un corps, ou de se le retirer selon les besoins du moment, et c'est une façon de se donner ce corps.

 

En effet, l'esprit est tout, infini, mais il se limite en se donnant une infinie multitude de corps différents. Chaque corps est un univers personnel, une limitation particulière de l'esprit, un rapport de force particulier entre conscience et amour. Chaque type de corps manifeste une intégration plus ou moins grande de l'infini en soi, donc une certaine capacité d'amour.

 

 

Pourquoi l'incarnation ? 

 

Le fait de se donner tel ou tel corps, de vivre tel ou tel univers/destin, manifeste donc un certain degré d'évolution. C'est ce qu'on appelle l'âme. Lorsque l'esprit se croit à tel niveau de conscience ou d'amour, il se donne tel corps. On appelle âme cette façon de se DÉFINIR.

 

Ailleurs, l'esprit, toujours l'unique, se croit un autre niveau de conscience, est capable d'un autre amour. Il se voit un autre corps. On appelle cette autre "idée de soi" également une âme.

 

Autant de corps, autant d'âmes. L'âme est le phénomène créateur lui-même, à un certain niveau d'évolution. Et donc, on dit que c'est l'âme qui évolue, non les corps, qui sont purement et simplement remplacés lorsque l'âme a changé de niveau, ni l'esprit qui est unique et immuable. 

 

 

La réincarnation, mythe ou réalité ?

 

L'esprit est le tout, en tant que tel, il contient la totalité des idées de soi possibles, des images de lui-même. Chacune de ces images est un corps, et l'âme est le fait pour l'esprit de se donner tel corps plutôt que tel autre. Bien entendu, il se les donne tous. Chaque image de lui-même est une âme.

 

Et l'âme expérimente le corps. Par le corps, elle se rend compte si son idée de soi est juste ou fausse. La souffrance est l'expérimentation de l'erreur. L'esprit infini qui se croit un corps limité se trompe. Il souffre donc. L'âme, le fait de se croire ce corps, va donc évoluer en expérimentant ce corps. Tel est le processus de l'évolution.

 

Tant qu'un corps n'a pas fait toutes les preuves de son inadaptation, il subsiste. On peut ainsi en changer de nombreuses fois, avoir plusieurs vies successives dans un corps humain, jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'on est en fait beaucoup plus capable d'amour qu'un tel corps ne le permet. On évoluera donc vers d'autre corps, parce que notre "âme" sera plus proche de ce que l'on est vraiment : l'esprit.

 

Les règnes qui nous ont précédés ont procédé de la même façon. En tant que minéraux, végétaux, animaux, que nous avons cru être à certaines époques, nous nous sommes rendus compte que nous étions faits pour une plus grande capacité d'amour. A force d'expérimenter nos limites corporelles, nous avons fini par en changer. Aujourd'hui, nous nous croyons des être humains, c'est vrai que cela permet d'aimer plus librement et plus universellement que lorsque nous étions animaux. Mais c'est encore une limite, et lorsque nous en aurons assez de faire des expériences d'amours humaines, nous évoluerons physiquement parce que l'esprit que nous sommes se croira autre chose de plus infini. Notre "âme" sera plus évoluée.

 

C'est dans ce cadre général de l'évolution de l'univers que se situe le phénomène de réincarnation, rétablie dans sa vraie réalité dans le "Livre de l'infini" de Frank HATEM.

 

 

Pourquoi et comment l'Être s'incarne-t-il ?

 

L'origine de l'Etre est une séparation, une division. Les deux principes du néant sont distincts l'un de l'autre. Cette distinction a pour but que leur unité soit effective.

 

L'unité (du néant) est le but, la division (conscience) est l'origine. Il n'y a pas de phénomène d'"involution" à proprement parler parce que jamais l'être n'a été parfait, n'a été dans l'unité (ce n'est que par rapport au moment où, non incarné, il se sent dans un état d'amour inhabituel sur Terre, qu'il peut parler ensuite d'"involution". Mais en réalité, entre l'âme non incarnée, et l'âme incarnée, il n'y a quasiment pas de différence de niveau d'évolution). Au contraire, il y a toujours "évolution". On va vers cette unité, c'est une progression permanente vers l'universel. Ce but qui nous tire vers l'infini peut être appelé "Dieu".

 

L'incarnation, seule, permet le maintien de la division malgré la nécessaire unité. S'incarner, c'est s'identifier à une forme limitée et figée, de façon à ne pas se fondre avec le monde extérieur, ce qui aurait pour effet l'unité des deux principes que la conscience, par définition, a pour mission de séparer. Il faut donc que cette forme (personnelle) soit délimitée (afin que l'extérieur reste extérieur), et qu'elle soit figée (si elle évolue trop vite, il n'y a plus sensation de limites).

 

Quel qu'il soit, l'être s'incarne, mais selon son acceptation de son infinité, il s'incarne dans un "corps" plus ou moins limité, plus ou moins figé.

 

Un minéral a une conscience individuelle très limitée, son corps est très stable. Les végétaux sont davantages évolutifs. Les animaux encore plus. Leur corps est donc plus libre. Le processus d'individualisation par rapport au reste du monde atteint son maximum avec l'humain, capable d'accepter la solitude de l'être, élément fondamental de la reconnaissance de l'unicité puis de l'unité. L'homme évolue donc davantage, il est plus "subtil".

 

Les incarnations futures de l'être seront encore plus subtiles. Plus l'être a conscience de son infinité, moins il se limite, moins il se fige, moins sa matière est dense, moins elle est soumise à l'illusion de l'espace et du temps. Ainsi, en concentrant en lui les expériences de vie, en individualisant de plus en plus sa conscience de lui-même, en intégrant (amour du prochain) une part de l'univers de plus en plus grande dans ce qu'il revendique comme son propre corps, l'être s'incarne successivement dans des formes toujours plus riches et plus libres, et ainsi se rapproche de la forme infinie, qui est une non-forme : "Dieu".

 

 

Pourquoi et comment l'Être se desincarne-t-il ?

 

Le fait de toujours s'identifier à un corps limité, donc différent de ce qu'il est en réalité, conduit l'être à expérimenter les insuffisances de ce corps par rapport à son aspiration naturelle : être tout. Il s'ensuit qu'après de nombreuses expériences dans un corps, il est clair pour lui que ce corps n'est pas le bon. Il n'aura donc plus le désir de s'y manifester et en engendrera un autre, plus évolué. La nécessité de la mort est donc contenue dans la nécessité de s'incarner pour atteindre le but de l'être : si je me limite dans l'espace, alors, nécessairement, je me limite dans le temps. Il arrive toujours un moment où mon corps s'avère insuffisant, il ne peut donc pas être éternel compte-tenu de la nécessité d'évolution que l''être est.

 

Tout niveau d'évolution connaît donc une certaine forme de mort, qui se situe à un niveau de corps plus ou moins subtil. Ce qui meurt, est ce dont je n'ai plus besoin. Selon que je m'identifie à des couches plus ou moins élevées de l'être, je mourrai à toutes les couches inférieures. Je peux donc ne perdre que mon corps physique et éthérique, ou voir mourir également mon corps astral, ou plus élevé encore, tout dépend de la capacité d'amour (en profondeur et en universalité) que nous aurons été capable de manifester de notre vivant.

 

 

Pourquoi et comment se réincarne-t-on ?

 

Le fait de perdre son corps, ou une partie de ses corps, n'empêche pas d'avoir besoin d'incarnation pour manifester nos prises de conscience. Dès la mort, donc, le problème de la réincarnation se pose, même si on prend plus ou moins de temps pour s'y préparer, pour savoir où on en est et définir nos besoins. Cela, comme tout autre travail spirituel, c'est soi qui le fait, et les assistances que l'on croit ressentir ne sont qu'une réponse à nos demandes, des parties de nous-mêmes qui ont quelque chose à nous faire comprendre.

 

Le Karma n'est pas influencé par ce travail entre deux vies. Le travail entre deux vies ne consiste qu'à prendre conscience du travail de réparation qu'il faudra effectuer, à accepter cette nécessité, et à préparer matériellement les conditions de ce retour à des conditions corporelles permettant de régler ces problèmes.

 

Où cela se passe-t-il ? Ici, bien entendu. Là où l'être se vit est le seul endroit existant dans l'univers, c'est ici que je nais, ici que je meurs, ici que je me réincarne, seule l'idée que j'ai de moi-même change, et par contre-coup, l'image de moi que je veux recevoir des autres.

 

 

IL S'ENSUIT QUE LE SUICIDE N'EST

 

JAMAIS UNE SOLUTION A AUCUN PROBLÈME.

 

Il n'est pas question de sombrer dans le néant, le néant suppose l'éternité de la vie pour réaliser une unité de plus en plus grande entre soi et l'infini extérieur. Le suicide consiste donc à retarder le but poursuivi en se privant du seul outil permettant de le réaliser : le corps.

 

Il est clair que le suicide n'est qu'une façon de se mutiler, compte-tenu que la seule chose sur laquelle on a un pouvoir est notre organe corporel, mais que nous sommes incapables de tuer nos organes supérieurs : corps astral et autres corps spirituels. Autrement dit, c'est une souffrance de plus que l'on se donne, puisque cela rend notre mission plus difficile à accomplir sans notre meilleur outil.

 

Par ailleurs, il est clair que le fait de fuir une épreuve est une incompréhension profonde du sens de l'existence. Toute épreuve que l'on se donne est celle dont on a besoin pour évoluer vers une conscience plus élevée. C'est le sens de toute incarnation. Le fait de la fuir, c'est renoncer au seul moyen d'évoluer vers la joie. Et c'est être assuré que dans la prochaine incarnation, on se retrouvera face à ce même problème, aussi longtemps qu'il n'aura pas été surmonté. Avec la difficulté supplémentaire que la conscience a vite fait de s'installer dans les habitudes, et l'habitude de fuir ou de se suicider n'y fait pas exception. Toute souffrance doit donc être considérée comme une bénédiction pour notre évolution, et c'est ainsi qu'en fait elle cesse d'être une souffrance. Ce regard est le seul juste, le seul qui sauve. Nul ne peut échapper à la vie car rien d'autre n'existe. Le néant n'est qu'à travers elle. 

 

 

IL S'ENSUIT AUSSI QUE LA CROYANCE

 

EN LA RÉINCARNATION

 

NE PEUT NOUS INCITER AU FATALISME

 

Ni à accepter les injustices comme un "karma" inévitable. Toute injustice ressentie est une sensation déjà passée. Seul le passé est un destin impossible à changer et qui doit être accepter. L'avenir, lui, est toujours libre, puisque c'est l'esprit qui le crée et que l'esprit c'est soi.

 

Bien entendu, nous limitons notre pouvoir créateur à travers une incarnation. Mais il n'en reste pas moins que nous sommes ce créateur, et que démissionner face aux événements n'est jamais une preuve de sagesse. Il faut accepter totalement et avec joie ce qui est passé, et vouloir fermement ce que nous souhaitons pour l'avenir. Ce n'est qu'en reprenant en main de cette façon notre pouvoir créateur que nous pouvons nous "libérer" de notre Karma. Le Karma n'est inéluctable que pour celui qui croit au temps et à la matière. Mais le temps et la matière sont des illusions. La seule chose qui soit réellement, c'est l'esprit, et l'esprit est exclusivement PRÉSENT.

 

Présentement il crée l'avenir. Enchaînons-nous au passé et à la matière, en y croyant dans le présent, et notre destin en découlera de façon incontrôlée et souvent désagréable. Libérons-nous de tout notre passé en nous pardonnant, en pardonnant aux autres, en aimant tout ce qui a été jusqu'à présent en tant que notre création inconsciente, et alors nous devenons libres de créer notre avenir avec une totale responsabilité. Ce n'est qu'à ce moment-là que l'on peut se dire réellement incarné, réellement adulte. Tant que l'on n'a pas intégré, digéré, tout ce qu'on a vécu dans la matière jusqu'à présent, on est en fuite vis-à-vis de soi-même, on refuse d'être adulte et de prendre son destin en mains. Le Karma joue à plein. Faisons-nous confiance et apprenons à aimer le passé, et nous redevenons libres créateurs de notre destin. Car il n'y a pas d'univers objectif dont nous ayons conscience, il n'y a que la création et recréation à chaque instant d'un univers purement personnel et subjectif dont chacun de nous est l'unique source de conscience, de création, et d'amour. Reconnaissons cela et c'en est fini du Karma.

 

 

NOUS NE SOMMES PAS PLUSIEURS ESPRITS

 

AYANT CONSCIENCE D'UN UNIVERS,

 

MAIS UN SEUL ESPRIT AYANT CONSCIENCE

 

DE PLUSIEURS UNIVERS.

 

Avoir conscience, c'est nommer, c'est créer. Dieu a-t-il jamais fait autre chose, et nos incarnations successives n'ont-elles pas pour but de nous montrer qu'en réalité, quelles que soient les limites d'incarnation que nous nous donnons, NOUS SOMMES EN FAIT INFINIMENT PLUS GRANDS. Ce que tu es n'a pas de limites. Ce que tu prenais pour les barreaux d'une prison ne sont en fait que barrière pour t'empêcher de tomber dans l'infini. Mais connais l'infini, et tu n'auras plus peur d'y plonger. 

 

 

 

LA RÉINCARNATION CERTITUDE

 

SCIENTIFIQUE ? 

 

L'explication de l'origine de l'esprit prouve de façon irréfutable :

 

1 - QUE L'ESPRIT EST ETERNEL ;

2 - QU'IL EST LE CREATEUR DE SES CORPS ; 

3 - QU'IL EST OBLIGE DE CREER DES CORPS ; 

4 - QUE CES CORPS NE PEUVENT ETRE ETERNELS

 

Même si la longévité peut parfois être très longue au niveau physique, et qu'aux niveaux plus subtils la longévité est proportionnelle à cette subtilité ;

 

Il s'ensuit de tout cela que, puisque l'esprit ne peut se passer de ses corps à tous les niveaux, et qu'il les crée en permanence à des niveaux de longévité différents,

 

QUE CHAQUE FOIS QU'UN CORPS DISPARAIT, L'ESPRIT LA OU IL SE CROIT, AU NIVEAU OU IL SE CROIT, NE PEUT FAIRE AUTREMENT QUE D'EN RECREER UN individuellement ou non.

 

D'où la "Réincarnation".

 

Mais il est bien évident que sans support matériel, il ne peut rien faire. Il y a toujours un support matériel dans la mesure où l'esprit est sensation de matière, si subtile soit-elle. Mais ce support matériel, s'il est trop subtil, ne permet pas de matérialisation beaucoup plus dense.

 

C'est un très gros travail pour l'esprit que de densifier en-deçà du niveau de subtilité où il se situe. Il lui est beaucoup plus facile de développer la vie là où elle est déjà. Partout où il y a matière dense, il y a autant esprit que là où il n'y a pas matière dense. 

 

 

A QUEL MOMENT se fait l'incarnation ? 

 

A aucun moment. Là où il y a cellule il y a esprit qui développe la vie. S'il n'y avait déjà l'esprit dans le spermatozoïde comme dans la cellule femelle, ils ne vivraient pas et ne se développeraient pas. Leur union ne peut créer deux esprits car il n'y en a jamais eu qu'un. Toute union permet à l'esprit de se reconnaître davantage un, et ne remet en rien cette unicité en cause. La conception n'est pas un moment plus important qu'un autre, ni la naissance ni entre les deux. Il y a partout l'esprit qui prend les formes permises par la matière, plus ou moins disséminé, plus ou moins unifié.

 

 

Que penser des VIES ANTÉRIEURES ? 

 

Elles ne sont pas personnelles. L'esprit se donne les corps qu'il peut là où il peut. A chaque corps correspond un mode de fonctionnement, un " destin ", qui correspond évidemment à un des besoins de l'esprit. Il le vit. Pour que cette vie ait lieu, il faut une justification mentale au comportement. Cette justification, tout au long d'une vie, est la croyance en un passé. Cette croyance en un passé a forcément des ramifications beaucoup plus lointaines pour la justifier. Si on va chercher dans les profondeurs de l'inconscient, on trouvera toutes les vies antérieures nécessaires pour justifier cet état présent. On les considérera comme vraies et personnelles. Pourtant, si elles sont vraies, elles ne sont pas personnelles. Tous les destins existent, tous les passés existent, et c'est un vaste réservoir commun dans lequel le mental puise à chaque instant pour justifier son état.

 

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle on peut changer de vies antérieures en cours de vie. Il suffit de changer radicalement de niveau de conscience.

 

C'est aussi la raison pour laquelle plusieurs personnes peuvent avoir la même vie antérieure ou approximativement. L'esprit peut se subdiviser et se réunifier à l'infini. Il n'y a rien de fixe. Rien de purement personnel. On peut être la réincarnation de plusieurs personnes ou se réincarner en plusieurs personnes, cela veut simplement dire que les attributs de l'esprit se répartissent en fonction des conditions matérielles qui suivent des lois beaucoup moins libres en bas de l'échelle, que l'esprit en haut. Cela dit, esprit et matière ne sont pas séparés. Tout est esprit, mais l'esprit existe à tous les niveaux de subtilité, ou à l'inverse, à tous les niveaux de matérialité. Tous, une infinité, correspondent à des destins. Tout cela est soi, et il est vain de vouloir être quelque chose ou quelqu'un.

 

La réincarnation, oui, mais celle du Grand Soi en chacun de nous. Se poser la question en termes personnels n'a aucun sens.

 

Pourquoi y a-t-il de plus en plus d'hommes, si la réincarnation est vraie ? 

 

Pour la raison évoquée plus haut. On peut multiplier les hommes à l'infini, partout dans l'univers, cela ne change rien au fait qu'il y a un seul esprit et qu'il se répartit partout où il y a support matériel. Même si ce support n'est pas humain. La réincarnation de l'Etre est vraie dans tous les Règnes, même si on n'en parle proprement que lorsqu'il y a sentiment individuel. Mais le problème n'est pas foncièrement différent.

 

 

PEUT-ON SE LIBÉRER DU KARMA ? 

 

Parce qu'aucune vie antérieure n'est personnelle, le karma est un choix de chaque instant, du fait de nos comportements. Se libérer du Karma est simple à partir du moment où on reprend la maîtrise de ce choix que nous faisons machinalement à chaque instant.

 

Simple ne veut pas dire facile, au contraire. Cela suppose un gros travail d'acceptation du Vrai aux niveaux mental et causal, puis de son intégration dans le concret. Mais c'est réalisable. Les Cours d'Ontologie dont ces textes sont extraits sont là pour vous y aider.