PASSEPORT POUR LA NOUVELLE ERE
Suite 10
CHAPITRE IX :
COMMENT VIVRE QUAND ON N'A JAMAIS CRU EN RIEN ET QUE SUBITEMENT ON DECOUVRE QUE LA CONSCIENCE EST ETERNELLE
Souvent on a l'intuition que la conscience est éternelle. On a raison. Il n'y a plus aucun doute à avoir puisqu'on démontre (modules II et IV) :
1°) qu'il y a une seule conscience car il n'y a qu'une seule cause ;
2°) que la cause de cette conscience n'a ni commencement ni fin.
De même il n'y a pas plusieurs vies dans l'univers. Il n'y a qu'une seule cause à la vie, et pour qu'il y ait plusieurs vies (une par personne par exemple), il faudrait que chacun ait sa cause. Ce n'est pas le cas.
Cela ne signifie pas pour autant que la vie ne soit pas discontinue, une alternance de vie et de morts, et que chacun vive successivement plusieurs vie. C'est précisément parce que la conscience, le Principe de conscience, est éternel, et que la conscience ne peut fonctionner sans corps, ces corps étant le moyen de progresser vers le but, que lorsque les corps disparaissent ils sont remplacés (par la conscience créatrice elle-même). Il y a donc un lien direct entre conscience et vie, les deux sont éternels, les deux sont uniques. Mais tout cela demande à être démontré depuis l'origine de la dualité universelle à partir du néant, et bien entendu, si l'Université Francophone de Métaphysique ne le faisait pas, elle ne servirait à rien.
Beaucoup refusent l'idée même que cela puisse être établi de façon certain. Souvent on préfère se dire « à chacun sa vérité, ce sont des croyances, il est impossible de démêler le vrai du faux ». Ce sentiment est une fuite, toujours de la même chose : la Connaissance. C'est l'ego bien évidemment qui ne veut pas comprendre pour ne pas être remis en cause.
S'il n'y avait pas de vérité, cela permettrait à chacun d'être séparé et bien différent des autres, c'est un des objectifs du mental d'empêcher la fusion. Mais tant qu'on n'a pas compris pourquoi, on continue de fonctionner avec la peur de la Vérité.
Alors bien entendu, lorsqu'il n'y a plus d'échappatoire et qu'on a la certitude qu'il n'y a qu'une seule conscience et que la conscience est éternelle, l'ego cherche la sortie. Jusqu'au moment où il reconnaît qu'il n'y a pas de danger à se rendre à l'évidence.
A ce moment-là, la vie commence à avoir un sens.
La mort est une des préoccupations les plus importantes de l'ego. On ne peut résoudre un problème sans résoudre les autres. Il y a donc tout un travail métaphysique à faire pour que ce genre de certitude ne soit pas perturbant, en tout cas lorsqu'on a toujours pensé le contraire. Pour les autres qui en ont toujours eu consciemment l'intuition, il ne devrait pas y avoir de problème.
L'ego a horreur de s'apercevoir qu'il s'est trompé ou qu'il n'a pas raison. Il est prêt à tous les subterfuges mentaux pour arriver à ne pas se rendre à l'évidence. Quand on lui parle de l'origine de l'univers, ce n'est pas trop grave de reconnaître qu'on s'est trompé, par exemple en croyant à la théorie du « Big Bang ». Cela n'implique pas grand chose personnellement. Mais dès qu'on touche à des croyances plus personnelles, sur la mort, sur « Dieu », ou sur la politique, c'est beaucoup plus difficile. L'ego peut même devenir violent.
Evidemment, nos étudiants ont depuis longtemps pris le parti de remettre en cause leurs croyances les plus profondes, c'est un choix délibéré, et un plaisir. Donc on n'a rien à dire de plus : ceux qui ne veulent pas savoir continueront de ne pas savoir, on n'ira pas les embêter.
Pour les autres, ceux qui ont compris d'où vient l'esprit, comment il engendre son corps et pourquoi, et où tout cela nous mène, vivre avec la certitude que la conscience est éternelle est une joie, pas un problème. L'important est d'en profiter pour faire la différence entre la conscience et l'ego, entre le Soi (collectif, universel) et le moi (la personne par laquelle passe cette conscience). L'ego lui, ne peut pas être éternel, cela n'aurait aucun sens, il n'y aurait pas d'évolution et l'évolution est la réalité de l'Etre puisque l'Etre n'est qu'un but et non pas un état.
Entre cette réalité de la conscience éternelle et le caractère éphémère de l'ego et des corps, il y a toute une hiérarchie de plans vibratoires qu'on décrit dans le module IV et qui ont une longévité variable, et auxquels on s'identifie successivement dans l'échelle de l'évolution, et qui déterminent le niveau vibratoire auquel on meurt. Une fois que cela est compris et intégré, la peur de la mort peut disparaître, la relation avec les « vies antérieures » change, et c'est le point de départ d'une libération inestimable. Bien des aspects de la vie sont influencés positivement par ces changements de croyance, et il n'est guère possible de les décrire ici.
A chacun de savoir jusqu'où il veut bien aller dans la recherche de soi-même.