COMMENT VIVRE EN SE SACHANT CREATEUR ET RESPONSABLE


PASSEPORT POUR LA NOUVELLE ERE

 

Suite 3

 

 

 

 

CHAPITRE II :

COMMENT VIVRE EN SE SACHANT CREATEUR ET RESPONSABLE

 

Cela est en rapport avec le module II, qui s'appuie évidemment sur le premier car tant qu'on ignore la cause, on ne peut savoir si oui ou non on est responsable de ce qui nous arrive.

 

On ne reviendra pas ici sur la démonstration de cette cause première à l'origine de toute énergie, que les étudiants en Métaphysique ont découverte dans les deux premiers modules, on est là simplement pour en tirer les conséquences et permettre de gérer ces certitudes nouvelles.

 

Si je peux donc facilement accepter le passé en tant que ma propre création pour le bien de mon évolution, quel que soit ce passé, cela me libère énormément. Je n’attribue plus la responsabilité à l’autre, aux événements ou au hasard, et si je veux changer les choses, je sais désormais comment je dois faire.

 

Etre responsable n’est pas culpabilisant. Je suis comptable de mes intentions à chaque instant et de mes attitudes. J’ai le choix puisque je suis le gestionnaire de cet ego. Ce n’est pas contradictoire avec le fait qu’il y a un but : ce but ne préjuge pas de mes buts personnels. C’est moi qui gère cela. Et les événements qui se produiront dépendront de cette définition de mes buts personnels, de mes intentions, donc de mon ego.

 

C’est évidemment plus délicat que de se laisser aller en croyant que tout m’arrive sans raison, et que je dois faire avec, mais c’est plus enthousiasmant au sens propre. La déprime vient de la dépendance et de l’impuissance. Voilà ce que la Connaissance va me permettre de nier de façon certaine : je ne suis ni dépendant ni impuissant, je ne le suis que tant que je crois au hasard et n’ai pas compris la Cause qui fait de moi un créateur responsable.

 

Je ne puis même pas accuser mes conditionnements, même s'ils ont joué leur rôle, car je sais aujourd'hui comment les remplacer par d'autres conditionnements que je sais gérer. On ne peut vivre sans conditionnements, l'important est d'en rester responsable sciemment et non de les subir en croyant à une malédiction ou aux « punitions » des vies antérieures.

 

Comme vous le savez, le module II est celui où est expliquée pour la première fois l'origine de la conscience : pourquoi je suis. La cause perpétuelle de « l'acte d'observation » créateur des particules atomiques, dont la formation inévitable est expliquée dans le module III.

 

Etre créateur n’est pas culpabilisant, c'est une nécessité absolue, et tout le problème est dans l'interprétation de ce qu'on a créé « extérieurement ». Tout le module V et les modules X et XII permettent d'ailleurs de gérer correctement cette relation à Soi et à son passé.

 

On aura compris une des raisons pour lesquelles, en général, on fuit la Connaissance : lorsque la lumière est faite, la responsabilité grandit évidemment. Et on commence à mesurer la solitude de l'Etre. Ce sont les principales craintes du mental qui préfère positionner l'ego en victime qui subit un monde objectif extérieur, et non comme responsable face uniquement à lui-même.

 

On sait qu’on n’est plus cet ego (c’est l’ego qui se positionne en victime), puisque c'est notre création, mais on sait aussi qu’on en a besoin et qu’on est responsable de ses limitations pour le meilleur. Il n'y a pas à se comparer. On a une vision juste du But et on sait que la joie passe par la reconnaissance de ce but et sa poursuite consciente, qui ne peut se faire qu'au travers de l'ego. C'est son rôle. Tout devient alors possible, il suffit de moduler ses mémoires, ses croyances quant à soi-même.

 

On explique d’ailleurs comment dans les modules opératifs de Métaphysique (modules 7 à 10).

 

Cela étant, on peut avoir tendance, au début, lorsqu’on découvre la Métaphysique et qu’on panique un peu à l’idée d’avoir été créateur de son passé, surtout quand il a été douloureux, à confondre acceptation et résignation. Cela n’a rien à voir. L’acceptation porte uniquement sur ce qui est déjà arrivé, sur le passé. Il n’y a rien à y changer. On peut seulement y changer l’attitude émotionnelle par rapport à ce passé. Par contre, dans le présent, où on est en fait face à une page blanche même si on a l’impression d’un univers figé et irrévocable, il n’y a rien à accepter du futur. Rien de ce qui ne m’est pas encore arrivé ne doit être accepté d’avance. Et pas davantage la continuation de ce que j’ai vécu jusqu’à présent. On en parle largement à partir du module 5. C’est fondamental pour la libération de l’individu, mais ne craignez rien, de toute façon, la Connaissance ne peut que mener à l’illumination tôt ou tard, et l’illumination ne peut mener qu’à la liberté et à la joie. Si ce n’est pas pour tout de suite ce n’est pas grave, l’attachement à l’ego peut prendre du temps, comme cela peut aussi ne pas en prendre, cela dépend de mon courage face aux événements de la vie, et à ma capacité de méditer et d’intégrer les grands Principes métaphysiques. Chacun son rythme, l’important est de faire confiance, et on ne peut plus que faire confiance lorsqu’on a compris que le hasard n’existe pas, car ce que l’idée de hasard servait à camoufler dans notre psychologie, c’est notre destinée sans limites, par peur du changement. L'ego ne veut pas changer, et pour éviter toute évolution, il préfère occulter la Connaissance. 

 

L'ignorance est confortable, croit-il. En réalité c'est sa principale source de souffrance.

 

 

 

A suivre très bientôt (un article trois fois par semaine).