Heisenbert a établi un principe qui est fondamental en Mécanique quantique. Il est d'ailleurs fondamental en tout et ce depuis la nuit des temps. Car c'est une évidence première qu'un enfant de quatre ans comprend immédiatement : si je photographie un cheval au galop, c'est fini, je ne peux plus dire quelle est sa vitesse, même si je peux définir sa position. C'est l'un ou l'autre.
Le mouvement est une illusion de changement, si je veux l'interrompre pour définir l'existence et la position d'une particule, ce qu'on fait dans les « accélérateurs », je ne trouve rien. Je ne trouve rien parce que seul le mouvement donne l'illusion de l'existence.
Comme la Physique est attachée à l'existence de la « matière », sinon elle perd sa légitimité évidemment au profit du spirituel, elle essaie de cerner ces « particules » qui lui échappent. Pour cela elle tente de les interrompre. Mais dans l'instant présent, il n'y a rien, pas de particule et pas de mouvement.
Donc non seulement on ne peut pas définir un mouvement en même temps qu'une position, mais on ne peut même pas définir une particule en l'absence de mouvement. Embêtant.
Il a donc fallu construire un ensemble théorique inextricable pour arriver à concilier l'inconciliable : l'existence de la particule et l'absence de mouvement, seul moyen de tenter de prouver la particule. Inutile de s'attendre à autre chose qu'à l'échec.
Il n'y a pas, il n'y a jamais eu de particules dans l'absolu, c'est seulement du relatif, relatif à l'observateur, donc de l'esprit. Il faut s'y faire, et petit à petit la Mécanique quantique est forcée de se rapprocher de la Métaphysique et du spirituel. La Physique n'est d'aucun secours dans le domaine scientifique, seulement dans le domaine technologique.
D'ailleurs, l'univers n'est pas un objet physique, pas plus que la conscience qui le détermine. Voir les questions précédentes. Le domaine de la Physique se limite à ce qui est intérieur à la conscience dans le discontinu, un objet pouvant être comparé à un autre. Mais ni l'univers ni la conscience qui l'observe ne sont des objets, or c'est cela l'important pour la Connaissance.